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© AFP/Christian Petersen
Evan Fournier, N.10 des Orlando Magic, le 9 décembre 2015 à Phoenix lors du match face aux Suns
"J'avais la haine", a reconnu mardi Evan Fournier, l'arrière d'Orlando, non retenu pour les JO de Rio, qui a exprimé sa rancoeur à l'encontre de Vincent Collet, le sélectionneur de l'équipe de France de basket-ball.
Dans un entretien accordé à l'Equipe, Fournier, meilleur marqueur français en NBA la saison passée (15,4 pts de moyenne), regrette notamment d'avoir appris son éviction "sur Twitter".
"Ca faisait une semaine que je m'en doutais, en lisant les interviews où seul Rudy (Gobert) était cité parmi ceux n'ayant pas disputé le tournoi de qualification olympique. Dans le fond, ce n'est pas si grave, mais la manière était étonnante."
"J'avais la haine, poursuit l'arrière d'Orlando. J'ai regardé le basket de A à Z, tous les matches (du tournoi olympique). Pendant la compétition je ne voulais pas intervenir et dire un truc maladroit. Je connais les mecs, eux ont besoin d'être tranquilles, de faire leur tournoi, cela ne servait à rien."
"Après ces dernières années et ce que j'ai pu montrer en sélection, je pensais mériter ma place, ajoute-t-il. Le maillot bleu c'est tout pour moi. Depuis mes quinze ans je n'ai jamais manqué une sélection. Sauf l'année de ma draft (en 2012). J'estime qu'il y a eu un manque de respect de la Fédération par rapport à tout cela."
Evan Fournier (40 sélections) déplore également un manque de communication de la part de Vincent Collet : "le seul échange que j'ai eu avec lui depuis trois ans, en dehors des compétitions, c'était pour me demander (via un sms) des places pour un match pour des amis".
"Je ne fermerai jamais la porte à l'équipe de France. Mais ces événements m'envoient un message clair : je ne suis pas dans le projet. C'est aussi simple que cela et ça fait mal."