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Le champion de France de basket Limoges démarre sa deuxième campagne d'affilée d'Euroligue vendredi (20h45) à Beaublanc contre l'Efes Istanbul lors d'un début de saison "plus compliqué que prévu" à cause d'une cascade de blessés, souligne l'entraîneur Philippe Hervé.
"C'est difficile de dire à quel niveau nous nous situons", ajoute le coach avant de rencontrer la coriace équipe turc.
QUESTION: Comment trouvez-vous votre groupe?
REPONSE: "C'est difficile de dire à quel niveau se situe l'équipe. Nous n'avons jamais eu à disposition l'équipe que nous souhaitions construire à cause des blessures. On va pouvoir réintégrer Mark Payne et Ali Traoré pour le match contre l'Efes. Mais il y a toujours une interrogation au sujet de Randy Culpepper qui reste fragilisé par ses soucis à un doigt. Et le recrutement n'est pas terminé. On recherche toujours ce poste 4 (ailier fort) que l'on a un mal fou à trouver. Le problème, c'est qu'à ce poste Ousmane Camara s'est blessé aussi et on n'est pas encore certain de la durée de son indisponibilité. Cela freine un peu le recrutement. On aurait aimé pouvoir se préparer de la meilleure des façons pour se donner au moins une valeur ajoutée collective face à des adversaires qui peuvent plus se reposer sur leurs individualités."
Q: Aucun club français n'a atteint le Top 16 depuis Pau-Orthez en 2007. Une qualification de Limoges est-elle possible?
R: "Je vous répondrais oui si on avait pu se préparer comme il faut. L'Efes Istanbul et l'Olympiakos sont des prétendants au Final Four. Il faudra donc se battre avec Vitoria, Milan et Zagreb qui sont un cran en dessous. En temps normal, cela doit passer. Même si c'est plus compliqué que prévu, on se doit de toute façon de se battre pour accéder au "Top 16". On doit avoir cette ambition."
Q: La Fédération internationale (Fiba) planche sur la création d'une nouvelle compétition pour remplacer l'Euroligue la saison prochaine. Cela vous inquiète-t-il?
R: "Non, pas du tout. Quoi qu'il arrive, il y aura forcément une compétition européenne de haut niveau, que ce soit avec l'Euroligue ou la Fiba. Il ne vaudrait mieux pas qu'il y en ait deux simultanément. Cela a déjà été le cas (en 2000-2001 avec la Suproligue, parallèlement à l'Euroligue) mais c'était voué à l'échec. Je ne pense pas que cela se reproduira."
Propos recueillis par Ludovic LUPPINO