Happy Birthday : |
© AFP/FABRICE COFFRINI
Le patron de l'Agence mondiale antidopage Craig Reedie, lors des JO de Rio, le 2 août 2016
Le président de l'Association des comités nationaux olympiques (ACNO) Cheikh Ahmad Al-Fahad Al-Sabah a sévèrement critiqué les méthodes de l'Agence mondiale antidopage (AMA), lui reprochant notamment le moment choisi pour révéler des informations "déstabilisantes pour l'ensemble du mouvement sportif".
"Le rapport McLaren est sorti à quelques jours des Jeux de Rio, l'annonce de la suspension du laboratoire de Doha est intervenue le jour de l'ouverture de l'Assemblée générale de l'ACNO (qui se tient actuellement dans la capitale qatarie, ndlr) et on peut s'attendre à ce que la suite du rapport McLaren soit révélée début décembre, juste au moment où se réunit la commission exécutive du CIO qui prendra des mesures importantes pour le mouvement sportif", s'est énervé Cheikh Al-Sabah devant l'AG de l'ACNO, prenant également les médias pour cible.
De nombreux délégués des différents comités nationaux olympiques ont relayé les attaques de leur président, également membre de la commission exécutive du Comité international olympique (CIO), poussant Craig Reedie, le patron de l'AMA, à se justifier.
"Je suis désolé mais ce n'était pas notre intention de sanctionner le laboratoire à la veille de l'Assemblée générale", a expliqué Craig Reedie. "C'est important de traiter ces problèmes rapidement."
Quant au rapport Mc Laren, il était essentiel, selon l'ancien patron du Comité olympique britannique, qu'il "sorte avant les jeux Olympiques de Rio". "Il n'y a pas de bon timing pour annoncer des sanctions", a-t-il reconnu.
Craig Reedie, membre du CIO, est en poste depuis 2013 à la tête de l'AMA et devrait être reconduit pour un nouveau mandat dimanche prochain, à l'occasion du Conseil de fondation de l'Agence qui se tient à Glasgow.