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Pascal Kintz, choisi par le Collège de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour être le prochain directeur du laboratoire de Châtenay-Malabry, a finalement renoncé au poste, a confirmé lundi l'instance.
"La personne (...) désignée ayant fait savoir par lettre du 28 juin qu'elle se désistait, le Collège a pris acte du renoncement de l'intéressé", écrit l'AFLD dans un communiqué.
Pascal Kintz avait été choisi le 11 juin pour exercer ces fonctions à compter du 1er octobre prochain.
Interrogé par LeMonde.fr en fin de semaine dernière, M. Kintz avait déclaré avoir "tourné la page", ajoutant comme explication que ses "états d'âme personnels étaient sans intérêt".
Docteur en pharmacie habilité à diriger des recherches, toxicologue et polyglotte, M. Kintz est également l'un des experts en médecine légale les plus réputés au monde. Il a mis au point de nouvelles méthodes d'analyse à partir des cheveux qui ont contribué à sa notoriété.
En attendant que la procédure de recrutement d'un nouveau directeur suive son cours, l'AFLD a annoncé qu'elle prolongeait l'intérim d'Adeline Molina à la tête du laboratoire, elle qui est habituellement directrice adjointe de l'établissement.
La précédente directrice de Châtenay-Malabry, Françoise Lasne, est partie à la retraite le 31 décembre 2014.
"Quoi qu'il en soit, l'AFLD est parfaitement en mesure, conformément à la convention qu'elle a conclue avec l'Union cycliste internationale et en liaison avec les autres services de l'Etat, d'assurer au mieux les contrôles et analyses antidopage sur la 102e édition du Tour de France cycliste", conclut le communiqué.
Le Tour de France s'est élancé samedi d'Utrecht (Pays-Bas). Dans les 48 heures qui ont précédé le départ, les 198 coureurs de la Grande Boucle 2015 ont tous été contrôlés (tests sanguins) afin d'affiner leurs passeports biologiques.
Entre le départ d'Utrecht (Pays-Bas) et l'arrivée à Paris le 26 juillet, l'AFLD compte effectuer 250 contrôles, soit une douzaine de coureurs à chaque étape.