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© AFP/Adrian DENNIS
Christopher Froome avec sa médaille de bronze du contre-la-montre, le 10 août 2016 aux Jeux Rio
Le cycliste britannique Chris Froome a expliqué jeudi avoir bénéficié d'une autorisation d'utiliser des produits interdits en raison de problèmes d'asthme, assurant n'avoir "aucun problème" à ce que cette information ait fuitée suite au piratage de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
Les données confidentielles de Chris Froome et de 24 autres athlètes détenues par l'AMA ont été divulguées jeudi par des pirates informatiques russes du Tsar Team (APT28), également connus sous le nom de "Fancy Bears", qui ont hacké pour la deuxième fois en trois jours le système informatique de l'Agence.
Mardi l'AMA avait annoncé avoir été piratée par ce même groupe qui avait publié les informations confidentielles de quatre athlètes américaines présentes aux JO de Rio.
Dans les deux cas, les données divulguées concernent des autorisations à usage thérapeutique (AUT), détenues par les sportifs concernés pour l'usage de certaines substances. Elles ne révèlent donc aucune infraction ni aucun contrôle antidopage positif puisque les sportifs en question ont une autorisation médicale pour utiliser des médicaments inscrits sur la liste des produits interdits.
"J'ai parlé très ouvertement de ces autorisations thérapeutiques aux médias et je n'ai aucun problème à ce que cette info ait fuitée", a expliqué Froome dans un communiqué.
"En neuf ans dans ma carrière professionnelle, j'ai demandé à deux reprises une autorisation thérapeutique pour des problèmes d'asthme, et la dernière fois c'était en 2014", a-t-il ajouté.
Aux côtés de Froome, vainqueur de trois Tour de France (2013, 2015, 2016), quatre autres sportifs britanniques sont concernées par ces fuites, dont un autre cycliste, Bradley Wiggins, lauréat du Tour en 2012.