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© AFP/LUKAS BARTH
L'équipementier sportif Adidas ne renouvellera pas son contrat avec l'agence allemande antidopage (NADA), qui se termine à la fin de l'année.
L'équipementier sportif Adidas ne renouvellera pas son contrat avec l'agence allemande antidopage (NADA), qui se termine à la fin de l'année et représentait un financement annuel de 300.000 euros, a-t-on appris mardi auprès de la marque aux trois bandes.
"Nous avons déjà informé au printemps l'agence nationale antidopage que nous ne renouvellerions pas notre soutien financier au-delà de notre contrat actuel, qui court jusqu'à la fin 2016", a déclaré Oliver Brüggen, porte-parole d'Adidas, à l'agence sportive SID, filiale de l'AFP.
"Nous aimerions rester liés à la NADA et nous sommes donc actuellement en négociations avec eux pour trouver d'autres formes de coopération", a-t-il toutefois ajouté, sans donner de raison au non-renouvellement du contrat.
"Adidas restera bien sûr engagé dans la lutte contre le dopage", a assuré le porte-parole de l'équipementier sportif. "Dans tous nos contrats avec nos athlètes, il est très clairement indiqué que la relation contractuelle prend immédiatement fin en cas de dopage avéré."
"Nous sommes très déçus de perdre, selon toute probabilité, l'un de nos principaux partenaires", a réagi le directeur général de la NADA, Lars Mortsiefer, auprès du quotidien Bild.
Le retrait d'Adidas, qui était le seul sponsor de la NADA issu de l'industrie allemande, constitue un revers pour l'agence et a suscité des critiques en Allemagne.
"De toute évidence, le monde du sport et celui des affaires sont d'avis que le financement de la NADA doit être assuré par l'État", a déclaré Dagmar Freitag, président de la commission des Sports du parlement, à Bild.
"Le monde des affaires n'est pas convaincu par le concept de contrôle antidopage", a abondé Sylvia Schenk, ex-présidente de la Fédération allemande de cyclisme, actuellement à la tête du groupe de travail sur les sports chez Transparency International.
"Les événements de cet été ont montré que les systèmes de dépistage ne marchent pas", a-t-elle expliqué, en référence au scandale du dopage d'Etat en Russie.