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© AFP/Eric Feferberg
La nageuse Camille Muffat avec le drapeau français accompagnée de l'équipe de France olympique à la gare St Pancras à Londres, le 13 août 2012.
Les "Experts" du hand encore une fois champions olympiques, quatre ans après Pékin; les nageurs transformés en chercheurs d'or: le sport français a pris l'accent anglais en 2012, avec 34 médailles et 11 titres ramenés des JO de Londres.
Mais les super-héros du hand ont ensuite démontré qu'ils étaient humains. Quelques heures après leur couronnement, dans l'ivresse de la victoire mais pas seulement, ils s'illustraient en détruisant un studio de télévision.
Et quelques semaines plus tard, c'est leur star, Nikola Karabatic, qui faisait la Une des faits divers, mis en examen dans une affaire de paris douteux concernant son club de Montpellier.
L'or olympique a par contre gardé son brillant pour Yannick Agnel et Camille Muffat, les nageurs niçois, revenus de Londres avec 6 médailles, dont trois en or. Trois mois plus tard à peine, à Chartres, ils ont participé au nouveau festival de l'équipe de France, reine d'Europe en petit bassin avec 29 médailles dont 12 en or.
Arrivé sur la pointe des pieds à Londres, Agnel ne peut plus cacher ses 202 cm. Si Laure Manaudou reste LA diva de la natation française, le jeune Niçois de 20 ans a pris une autre dimension. Au point de collectionner les demandes en mariage, "plus d'une centaine, de mecs comme de filles d'ailleurs", souriait-il en septembre.
Renaud Lavillenie, 26 ans, champion olympique à la perche, le premier pour l'athlétisme bleu depuis Pérec et Galfione en 1996; Teddy Riner, 23 ans, le colosse guadeloupéen des tatamis, désormais plus grand judoka de l'histoire avec ce titre londonien venu s'ajouter à ses cinq couronnes de maître du monde; ou encore Florent Manaudou, 22 ans, nageur évidemment, venu se faire un prénom sur 50 m libre: les +gamins+ ont pris le pouvoir à Londres.
Mais c'est Tony Estanguet, un vieux grognard de 34 ans, qui a signé l'exploit en canoë slalom: il est désormais le seul Français trois fois champion olympique dans la même épreuve.
Hors JO, sur la même planète des super-champions, Sébastien Loeb a écrit une nouvelle ligne à son CV de rallyman, avec un 9e titre de champion du monde.
© AFP/
Rétrospective de l'année sportive 2012.
Pour le Paris SG version qatarie, un premier titre de champion de France serait déjà bien. Mais l'argent de l'émir du Qatar ne suffit pas encore: devancé par Montpellier la saison dernière, le PSG balbutie encore son football cette année, malgré les exploits d'Ibrahimovic, son Suédois magique.
Pour l'équipe de France de football ou de rugby, l'heure est là aussi aux réglages. Pour Deschamps et ses hommes, un voyage au Brésil pour le Mondial 2014 paraît cependant possible, après un beau nul chez l'invincible "Roja" espagnole. Quant au XV du coq, désormais drivé par Philippe Saint-André, il a effacé un triste tournoi des Six Nations par une belle tournée d'automne, avec un Michalak retrouvé à la baguette.
Du côté du cirque blanc, 2012 a également été une année dorée pour les Bleus, avec Martin Fourcade au sommet du biathlon - trois titres de champion du monde et une Coupe du monde - et Jason Lamy-Chappuis toujours au top, avec une 3e Coupe du monde d'affilée en combiné nordique.
Mais sur la neige, la future star bleue est peut-être Alexis +le tueur+ Pinturault, 21 ans, vainqueur samedi de son premier slalom en Coupe du monde, à Val d'Isère. Un nom à retenir.