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© AFP/Jack GUEZ
Emilie Andéol exulte sur le podium après avoir battu la Cubaine Idalys Ortiz
en finale des +78 kg au tournoi olympique de judo, le 12 août 2016 à Rio
La star du judo français Teddy Riner absent, les regards sont tournés vers l'autre championne olympique de Rio, Emilie Andéol, lors du Grand Slam de Paris, traditionnel rendez-vous majeur du début de saison, samedi et dimanche à Bercy.
Sur les tatamis parisiens, un détail distinguera Andéol : le dos doré, synonyme de consécration olympique, de son kimono.
Six mois après son rêve brésilien, vécu quelques minutes avant le sacre de Riner, la judoka qui combat en +78 kg, "sait très bien à quoi (s')attendre" dimanche : "Toutes les attentes seront sur moi. Ca met de la pression, on ne va pas se mentir", reconnaît-elle. "Mais c'est le jeu."
Gérer son "nouveau statut", Andéol (29 ans), connue pour être très émotive, y travaille avec un préparateur mental.
"Je m'y suis préparée, j'y travaille pour arriver (au Tournoi de Paris, ndlr) plus sereinement. (...) On met des choses en place pour que je fasse abstraction du public", explique-t-elle.
Son changement de dimension trouve aussi un écho sur les tatamis. "Les filles ne réagissent pas de la même manière qu'avant sur moi. Je suis la cible à abattre, même à l'entraînement je le vois", raconte Andéol.
Et hors de question pour elle de revivre la déception de 2016, quand elle avait été battue dès le premier tour à Bercy. Sans être "à 100%", Andéol, qui cherchera à "reprendre (ses) marques" et "engranger le plus d'informations" sur ses adversaires, pourra tirer de la confiance de sa victoire à Sofia le week-end dernier pour sa rentrée.
- Riner pas avant mai -
Remonté sur les tatamis fin janvier seulement, Riner fait lui l'impasse sur le rendez-vous parisien. Le double champion olympique n'est pas attendu en compétition avant mai, soit trois mois avant les Mondiaux-2017 fin août à Budapest.
Outre Andéol, l'équipe de France aura toutefois très fière allure, avec les trois autres Bleus revenus du Brésil avec une médaille, Clarisse Agbegnenou (argent en -63 kg), Audrey Tcheuméo (argent en -78 kg) et Cyrille Maret (bronze en -100 kg), vainqueur des trois dernières éditions du Tournoi de Paris. Mais aussi Priscilla Gneto , pour ses débuts en -57 kg, ou encore le champion d'Europe 2016 des -60 kg, Walide Khyar.
On suivra également les premiers pas dans le prestigieux tournoi de la toute jeune Romane Dicko, sacrée championne de France senior en +78 kg à seulement 17 ans en novembre dernier.
Berceau du judo, le Japon présente une délégation redoutable : une vingtaine de judokas, emmenés par le champion olympique des -90 kg Mashu Baker.
En lice également, trois autres championnes olympiques en titre : la Kosovare Majlinda Kelmendi (-52 kg), la Brésilienne Rafaela Silva (-57 kg) et la Slovène Tina Trstenjak (-63 kg).
Le programme
Samedi (à partir de 09h30, finales à partir de 17h00)
Dames : -48 kg, -52 kg, -57 kg, -63 kg
Messieurs : -60 kg, -66 kg, -73 kg
Dimanche (à partir de 09h30, finales à partir de 17h00)
Dames : -70 kg, -78 kg, +78 kg
Messieurs : -81 kg, -90 kg, -100 kg, +100 kg
Championne olympique en 1996 (3eme en 1988 tant que sport de démonstration et en 2000) et championne du monde en 1993 et 1995 (3eme en 1997) des moyennes. Copyright Sportquick/Promedi ... |