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© AFP/Wojtek RADWANSKI
La Française Priscilla Gneto
après son sacre européen devant l'Allemande Theresa Stoll en -57 kg, le 20 avril 2017 à Varsovie
L'équipe de France féminine de judo a conclu sa belle semaine polonaise par un sacre européen par équipes, dimanche à Varsovie, où les messieurs ont connu une nouvelle déception.
Les épreuves par équipes ont été finalement un reflet assez fidèle des compétitions individuelles. Souriantes pour les Bleues, qui ont ajouté l'or à leurs cinq médailles accumulées entre jeudi et samedi : deux en or (P. Gneto et Tcheuméo), une en argent (Pinot) et deux en bronze (Receveaux et Gahié).
Plus difficile pour leurs homologues masculins, qui, sans la superstar du judo français Teddy Riner , ont échoué collectivement au pied du podium après n'avoir décroché que deux médailles d'argent en individuel : Cyrille Maret (-100 kg) et Axel Clerget (-90 kg) sont même les seuls à avoir atteint les demi-finales.
Dimanche, les Françaises n'ont pas fait de détail en finale face aux Polonaises (5-0) : Amandine Buchard , Hélène Receveaux et Margaux Pinot ont apporté les trois premiers points nécessaires à la victoire. Puis, Marie-Eve Gahié et la championne olympique en titre des +78 kg Emilie Andéol les ont imitées dans des combats sans enjeu.
Une consolation pour Andéol, éliminée d'entrée vingt-quatre plus tôt et qui va désormais pouvoir s'attacher à soigner ses genoux douloureux.
- Mauvaise note -
A distance, Automne Pavia , titrée il y a un an en -57 kg, mais qui, enceinte, fait une pause cette saison, a félicité ses coéquipières via Twitter : "Bravo les filles ! Championnes d'Europe !", s'est-elle réjouie.
Plus tôt dans la journée, les Tricolores avaient dominé les Néerlandaises en quarts de finale, puis les Russes en demi-finale.
La semaine des Bleus s'est elle terminée sur une mauvaise note : balayés par les Russes en demi-finale, ils se sont inclinés une seconde fois face aux Hongrois dans le match pour une troisième place (4-1). Le titre est revenu aux Géorgiens.
On savait la délégation masculine envoyée en Pologne renouvelée et jeune, on mesure désormais le chemin qu'il lui reste à parcourir pour espérer jouer les premiers rôles.
A quatre mois des Championnats du Monde (28 août-3 septembre) à Budapest, la France rapporte moins d'or qu'en 2016 en individuel -deux titres contre cinq- mais autant de médailles (7) : elle se classe deuxième nation européenne, derrière la Russie (deux titres, trois argent, quatre bronze).
Dans la capitale hongroise à la fin de l'été, elle pourra cependant compter sur la présence de son double champion olympique des lourds, Riner. Un argument de poids.
Championne olympique en 1996 (3eme en 1988 tant que sport de démonstration et en 2000) et championne du monde en 1993 et 1995 (3eme en 1997) des moyennes. Copyright Sportquick/Promedi ... |