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© AFP/Giuseppe Cacace
L'équipe de France dames de biathlon (de gauche à droite: Marie Dorin, Marie-Laure Brunet
, Sophie Boilley
et Anaïs Bescond), 3e du relais de Coupe de monde à Antholz-Anterselva, en Italie, le 20 janvier 2013
Les Françaises doivent oublier les revers enregistrés dans les épreuves individuelles pour faire respecter la tradition de médailles en grands championnats en relais dames (4x6 km), vendredi (17h15 heure française) aux Mondiaux de Nove Mesto.
Calme et maîtrise étaient les maîtres-mots du coach Thierry Dusserre jeudi à l'entraînement, insistant sur l'importance de la gestion mentale pour faire la différence dans un combat où la Norvégienne Tora Berger aura l'occasion de poursuivre sa moisson (3 or, 1 argent).
"Les championnats ne sont pas ratés, on a la médaille du relais mixte (argent). Il y a encore deux courses pour bien faire, insistait le coach, soulignant la "belle entente" entre "une grosse envie de bien faire" dans une épreuve qui a "souvent réussi" aux Françaises.
La France est présente sur tous les podiums de relais dames depuis les Jeux de Turin en 2006, avec pour dernière marque la 2e place des Mondiaux-2012 et deux podiums cette saison en Coupe du Monde.
La mission sera confiée à Anaïs Bescond, "une fonceuse", Sophie Boilley , "toujours épatante en relais", Marie-Laure Brunet , "N.1 mondiale au tir dotée d'une forte personnalité", et Marie Dorin, "parfaite en 4e relayeuse dotée d'une pointe de vitesse si ça se finit au sprint".
Pour le coach, le quatuor "mérite de faire quelque chose" dans une "bataille aux couteaux" avec 6 nations pour 3 places: l'Ukraine, la Pologne, l'Allemagne, la Russie, la Norvège et nous mais pas dans cet ordre".
© AFP/Alberto Pizzoli
La Norvégienne Tora Berger
lors de l'épreuve individuelle des Mondiaux de Nove Mesto en République tchèque, le 13 février 2013
Si ses partenaires, comme Synnoeve Solemdal , la mettent sur orbite, Berger a l'adresse au tir (88%) et la vitesse sur les skis nécessaires pour permettre à la Norvège de poursuivre sa domination sur ces Mondiaux (5 titres sur 6).
La Russie, championne olympique en titre, a un quatuor capable de briguer l'or. Avec Olga Zaitseva et Ekaterina Glazyrina, certainement affamées après avoir accumulé les places d'honneur.
Double tenante du titre, l'Allemagne ne fait plus peur depuis la retraite de Magdalena Neuner l'an dernier. Mais l'argent d' Andrea Henkel mercredi en individuel a du remonter le moral de la Mannschaft, en berne jusque-là.
L'Ukraine s'annonce ambitieuse avec notamment ses deux médaillées, Valj Semerenko (bronze sur l'individuel) et Olena Pidhrshna (or au sprint, bronze en poursuite), les Polonaises et les Tchèques, portées par le public, pouvant se mêler à l'emballage final.