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Le Championnat du monde professionnel est disputé depuis 1976.
La World Surf League ou WSL (en français : Ligue mondiale de surf) est une entreprise américaine chargée de l'organisation de toutes les compétitions professionnelles de surf dans le monde. Créée en 1976 sous le nom d'« International Professional Surfers » (IPS) puis renommée « Association of Surfing Professionals » (ASP) en 1983 et WSL en 2015, elle est notamment responsable de l'organisation des épreuves constituant le championnat du monde de surf (World Championship Tour (WCT) ainsi que celles de la ligue d'accès à l'élite (World Qualifying Series (WQS).
A noter que l'ASP change de nom en 2015 pour devenir la World Surf League (WSL)
Le circuit est organisé en deux ligues.
Parallèlement il existe un autre circuit, le WQS ou World Qualifying Series (2e division divisée depuis 2010 en épreuves Star et épreuves Prime, les plus côtés) composé d’une trentaine d’épreuves qui sert comme qualification pour le WCT. Ce tour décide des 15 hommes et 6 femmes qui remplaceront ceux qui n'auront pas réussis à se maintenir en tête de leur classement et qui doivent sortir du classement WCT. Les épreuves WQS sont ouvertes aux surfeurs du WCT donc certains conservent leur place dans l'élite et finissent au même temps dans le top-15 du WQS.
Contrairement au WQS, aucune épreuve du WCT n'est plus cotée qu'une autre.
Mode d'emploi
Depuis la saison 2010, l'ASP a adopté des changements :
- Une hausse de dotations
Au lieu des 340 000 dollars en jeu pour chaque épreuve, les primes sont passées à 500 000 $ pour les chacune des dix étapes majeures (100 000 $ pour le vainqueur, 40 000 $ pour le 2eme, etc...) plus un bonus de 100 000 $ pour le champion du monde. En plus les surfeurs seront intéressés aux bénéfices engendrés par l'ASP et auront un régime de retraite. Le vainqueur gagne 58 000 euros, le finaliste 23 000 euros, les demi-finalistes 13 500 euros. Les derniers du classement (de la 25e au 36e place) toucheront chacun 5 400 euros.
- Un classement unique
Depuis trente ans, il existait un top-45 d'élite et un circuit deuxième Division WQS. Après la manche de Teahupoo en Polynésie (5eme manche) disputée en août 2010, l'historique top-45 est passé à 34 surfeurs pros, onze devant quitter le circuit. En fin de saison, douze autres seront rétrogradés qui laisseront place aux douze meilleurs surfeurs du circuit inférieur, le WQS devenu Star & Prime events (des événements avec une classification allant d'une à six étoiles).
A chaque fois le vainqueur empoche 10 000 pts, le finaliste 8 000 pts, etc....
- Barème des points : 10 000 points pour un 1re place (victoire) ; 8 000 points pour une 2e place (finale) ; 6 500 points pour une 3e place (demi-finale) ; 5 200 points pour une 5e place (quart de finale) ; 3 300 points pour une 9e place (4e tour) ; 1 750 points pour une 13e place (2e tour) et un forfait pour blessure.
Depuis 2014, le top-22 du classement final de l'année est automatiquement qualifié pour le Tour de l'année suivant. Ces 22 surfeurs sont rejoints par le meilleur dix surfeurs du classement Star & Prime (ancien WQS) plus deux wild-cards.
A retenir (expliqué par le surfeur Tim Boal originaire d'Anglet qui s'était qualifié pour l'ASP World Tour 2009 :
L'année 2010 a été l’année du changement sur le circuit professionnel de surf mondial, l’ASP. Le nombre de compétiteurs, le classement mondial, l’attribution de points et le prize money sont les changements majeurs qui ont été décides et seront mis en place au cours de l’année 2010.
Les changements visent à rendre le sport plus compréhensible au grand public et à le faire progresser et évoluer pour le rendre plus attrayant et « excitant ».
Petit retour en arrière... depuis 1992, l’ASP est composée de 2 tours, le WCT et le WQS.
Le WCT est le tour « principal » dans lequel évoluent les 45 surfeurs les mieux classés.
Le WQS est quant à lui le tour qualificatif, la « seconde division » dans laquelle il faut gravir les échelons et réussir à se classer parmi les 15 premiers pour se qualifier pour le tour « Dream Tour » WCT. En effet, chaque fin d’année, après la dernière épreuve de chaque tour, les 15 premiers du WQS remplacent les 15 derniers du WCT.
Ce système a fonctionné et a été utilisé pour la dernière fois en 2009.
2010 est donc l’année de transition pendant laquelle les changements seront établis avant de lancer la saison 2011 avec un tour complètement revu. C’est donc une année charnière pendant laquelle il y aura un peu de l’ancien tour et un peu du futur tour mélangés. En détail :
2010 : la saison commencera avec 45 surfeurs sur le WCT (les 27 premiers de 2009, les 15 premiers du WQS 2009 et 3 wild-cards accordées par l’ASP) . A mi-saison, c’est à dire après la 5e épreuve, qui est celle de Tahiti, le tour sera réduit à 32 surfeurs et la saison WCT terminera de cette façon jusqu'à la dernière épreuve, Pipeline à Hawaii.
En fin de saison, seuls les 22 premiers surfeurs du WCT (et non pas les 27 comme avant) seront requalifiés automatiquement pour 2011.
Les 10 premiers du WQS 2010 remplaceront les surfeurs 23-32 du WCT. Une des nouveautés est que parmi ces 10, il doit obligatoirement y avoir 5 surfeurs qui ne faisaient pas partie du WCT 2010, donc il faut qu’il y ait 5 « nouvelles têtes » parmi les 10 qualifiés. Sachant que les surfeurs du WCT peuvent participer au WQS, cette nouvelle règle évite que le tour 2011 ne commence avec les mêmes surfeurs qu’en 2010.
Le grand changement cette année est également la mise en place du classement unique…
Ce classement va être mis en place petit à petit cette année pour être opérationnel et être le classement de référence à partir de 2011. Il comprendra les 8 meilleurs résultats de chacun (WCT et WQS confondus) et sera donc un classement continu. Une victoire en WCT vaut 10.000 points (une 2eme place 8 000 pts, une 3e place 6 500 pts; des points sont attribués jusqu'à la 25e place), une victoire en prime vaut 6.500 points, une victoire en 6* vaut 3.000 points, etc.
On en arrive donc a 2011, l’année ou tout sera établi et prêt a « dérouler ».
2011 : le classement unique sera mis en place avec les résultats de 2010 (les 8 meilleurs résultats de chaque surfeur), il n’y aura donc plus de classement WQS et WCT. Il n’y aura plus qu’un seul classement mondial.
En fait le tour sera divisé en 3 parties, les épreuves WCT, les épreuves WQS 6PRIMES et le reste des WQS.
Les épreuves WCT seront toujours à 32 surfeurs mais la nouveauté est que toutes les 3 épreuves (c’est à dire 4 fois par an), les surfeurs 23-32 du classement mondial après ces 3 épreuves remplaceront les surfeurs surfeurs 23-32 d’avant ces 3 épreuves… en fait,4 fois par an,10 places seront disponibles pour participer aux épreuves WCT. Cela pourra être 10 nouvelles têtes ou bien tout le temps les mêmes, tout dépend du classement continu.
L’attribution du titre de champion du monde, elle, ne dépend que des résultats sur les épreuves du WCT au cours d’une même année. Seuls les résultats des épreuves WCT comptent pour le titre de champion du monde en fin d’année.
Avec ce système, tous les surfeurs devront être réguliers et devront toujours chercher à améliorer leurs résultats. Les 6 PRIMES auront une très grande importance et deviendront des épreuves a part entière. Ce système est mis en place pour éviter aux surfeurs de se contenter de faire des 17e et 9e places et de se requalifier chaque année. Les 6 PRIMES compteront beaucoup plus et la plupart des surfeurs dans le top 100 du classement mondial seront obligés d’y participer pour garder leur place et monter au classement.
Le but de ce classement continu est d’avoir un classement mondial unique, simple à comprendre pour les fans et les spectateurs. Un surfeur pourra dire tout simplement par exemple : « je suis 23e mondial » et non pas 31e du WCT mais 2e du WQS, etc… ce sera un classement de référence et compréhensible.
Le n°1 mondial chez les hommes et les femmes endosse un maillot jaune.
Le WCT Tour et les FrançaisAvant 2009, seulement trois surfeurs français ont réussi d’accéder à l’élite mondiale, le championnat WCT : Eric Rebière en 2003, Mikaël Picon en 2006 et Jérémy Florès en 2006 (plus jeune surfeur de l’histoire à atteindre ce circuit à 18 ans seulement).
En 2009, un record de quatre Français ont évolue en WCT, du jamais vu. Il s'agissait de Mikaël Picon, Jérémy Florès, Tim Boal et Michel Bourez . Par contre en 2010, seul Jérémy Florès (24eme mondial) et le Tahitien Michel Bourez (21eme mondial) feront partie des heureux élus. Tim Boal (30eme mondial) et Mikaël Picon (36eme mondial) sont relégués en WQS, la deuxième division.
FEMMES
Le top-17 du circuit WCT est composé de 10 surfeuses issues du Tour précédent plus 6 surfeuses qui sont passées par les qualifications (World Qualifying Series) et une invitation (wild-card)L'ASP donne en plus quatre invitations (wild-cards). En 2010, Pauline Ado , la surfeuse d'Anglet, fut la quatrième Française à se qualifier pour le WCT Tour après Marie-Pierre Abgrall en 2003, Caroline Sarran en 2007 et Lee Ann Curren en 2010.
Comment ça marche :
Les 34 surfeurs plus 2 wild-cards s'affrontent sur huit tours (5 tours, puis quarts, demies et finale). Après le 1er et le 4e tour, qui mettent aux prises trois surfeurs, toutes les séries d'une durée d'environ 30 minutes, sont à élimination directe (1 contre 1). Au 1er tour, comportant douze séries, le vainqueur est directement qualifié pour le 3e tour tandis que le 2eme et le 3eme le sont pour le 2e tour.
Une étape se déroule en trois tours.
- 1er tour : le vainqueur à l'issu des séries accède directement au 3e tour; les deux autres disputent le repêchage (2e tour).
- 2e tour : le vainqueur des 16 séries de deux surfeurs accède au 3e tour; les autres sont éliminés.
- 3e tour : il y a 16 séries de 2. Le vainqueur est qualifié pour les 8e de finale (4e tour), etc.. Il y a un tour par jour.
Jugement :
Une série dure trente minutes. Chaque surfeur prend en moyenne une quinzaine de vagues au maximum. Cinq juges (avec un chef juge) note chaque vague sur 10 points. On retire la note la plus basse et la plus haute; les trois autres donnent une moyenne sur 10. Les deux meilleures notes sur 10 sont conservées pour faire une note finale sur 20. Les juges tiennent compte du choix de la vague, du nombre des vagues, de l'enchaînement de manoeuvres, de la puissance, de la vitesse, de la fluidité, de la prise de risque et de l'innovation.
A savoir : seulement trois surfeurs ont obtenu la note parfaite de 20 sur 20. Il s'agit de Kelly Slater (en mai 2005 à Teahupoo de Tahiti, Joel Parkinson (Pipeline d'Hawaii en 2008) et le français Jérémy Florès (Teahupoo en août 2011).
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Nombre de victoires en WQS
- Hommes : 22 Sunny Garcia
, 12 Andy Irons
, 11 Rob Machado
- Femmes : 9 Melanie Redman et Lynette MacKenzie
Nombre de victoires dans une année : 7 par Tom Curren en 1990, Kelly Slater en 1990 et Damien Hardman en 1998 ; et par Wendy Botha en 1989 chez les femmes.