En 2006, il est devenu le cinquième descendeur français (après Henri Oreiller en 1948, Jean Vuarnet en 1960, Jean-Claude Killy en 1968, Jean-Luc Crétier en 1998 et Carolle Montillet en 2002) à devenir champion olympique. Grièvement blessé au genou en janvier 2005, il remporte un an plus tard, le 12 février 2006, la descente olympique sur le Kandahar avec une avance de 72 centièmes de secondes sur Michael Walchhofer (le plus grand écart enregistré depuis 1964). Avec un run chronométré à 109,16 km/h, il détient toujours le record de vitesse en descente olympique. Quelques jours après son sacré olympique, il a fait une terrible chute lors de la descente d'Are en mars 2006. Un incident qui a marqué la suite de sa carrière. Son meilleur classement en championnat du monde : une huitième place en descente en 2003. Trois victoires en descente (6 podiums) en 141 départs en Coupe du Monde (6e au classement final de descente en 2003). Champion de France de descente en 2003 et 2004 et de Super-G en 2004. En décembre 2007, il a mis un terme à sa carrière sportive. Il est devenu entrepreneur de la marque Deneriaz fabriquant des materiaux de skis (bâtons, masques, lunettes, casques, skis).