Happy Birthday : |
© AFP/Alberto Pizzoli
Un ballon de volley
Grâce à son expérience, Tours a dominé le Paris Volley 3 sets à 1 (25-20, 21-25, 25-17, 25-20) pour remporter son cinquième titre de champion de France messieurs de volley-ball, le troisième consécutif, jeudi en finale à Paris.
Déjà victorieux de la Coupe de France cette saison, Tours réussit son deuxième doublé consécutif avec ce nouveau succès face au club parisien qu'il avait battu en finale de la Coupe début avril et au même stade en Championnat de France l'an passé.
Ce remake de la finale 2013 faisait figure de "clasico" opposant les deux meilleures équipes françaises des quinze dernières années.
Avec quatre sacres de champion et huit Coupes pour Tours, quatre Coupes et huit sacres pour Paris, plus le titre obtenu ce jeudi, les deux cadors ont fait main basse sur vingt-cinq des trente-deux derniers trophées délivrés dans l'Hexagone.
Ce nouveau rendez-vous entre habitués n'a pas tenu toutes ses promesses, le Paris Volley passant à côté de son match.
Malgré l'absence de son passeur portugais Nuno Pinheiro, blessé en demi-finale aller contre Chaumont, le Téwébé, plus gros budget de l'élite (2,7 millions d'euros, 1,5 M EUR pour Paris), a encore fait parler sa supériorité.
Une supériorité affichée aussi bien sur l'ensemble des play-offs que lors de la saison régulière terminée à la première place malgré un retrait de six points par le gendarme financier de la Ligue nationale de volley (LNV).
- Le Paris Volley en manque d'énergie -
Les Tourangeaux ont été les meilleurs tactiquement, servant bien et gênant le réceptionneur-attaquant serbe du Paris Volley, Marko Ivovic, élu meilleur joueur de la saison, qui a tout de même marqué 16 points.
Le Téwébé a une nouvelle fois pu s'appuyer sur sa paire tchèque composé de Kamil Baranek (14 pts) et David Konecny (20 pts) ainsi que sur le Belge Kevin Klinkenberg (20 pts).
Avant la rencontre, l'entraîneur de Tours, Mauricio Paes , avait refusé d'endosser le statut de favori en raison, principalement, de l'absence de son international portugais.
Le technicien brésilien, ancien de la maison parisienne et titré pour la septième fois jeudi (4 avec Paris, 3 avec Tours), a eu raison de se montrer mesuré.
Comme en finale de la Coupe de France où il avait tenu le même discours, ses joueurs ont semblé imperméables à la pression, prenant le meilleur départ face à aux partenaires de Mory Sidibé qui peinaient à la réception.
Le rythme de la rencontre s'est intensifié dans le deuxième set conclu par l'égalisation de Paris.
Le club de la capitale, qui avait lui aussi l'occasion de réaliser un doublé après sa victoire en Coupe de la CEV, le deuxième niveau européen, n'a ensuite pas tenu la distance manquant de liant et d'énergie pour troubler la stratégie bien huilée des Tourangeaux.
Les hommes de Dorian Rougeyron ont retrouvé du poil de la bête dans le quatrième set réduisant le score de 18-14 à 20-19. L'espoir a été de courte durée. Un temps mort de Paes permettait aux Tourangeaux de se ressaisir pour se diriger vers leur deuxième doublé d'affilée.