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La star de l'équipe de France de volley-ball, Earvin Ngapeth , sera jugé en novembre à Paris pour avoir frappé un contrôleur de la SNCF, a appris vendredi l'AFP de source judiciaire.
Ngapeth, entendu une première fois mardi en audition libre, a été placé en garde à vue jeudi.
"Il a été convoqué au tribunal correctionnel de Paris à l'issue de sa garde à vue", selon la source judiciaire.
Il sera jugé pour des faits de violences sur un agent exploitant, outrage et entrave à la circulation d'un train, a-t-elle ajouté.
Le réceptionneur attaquant de 24 ans, élu dimanche meilleur joueur de la Ligue Mondiale remportée par les Bleus au Brésil - leur premier titre international -, est accusé d'avoir frappé mardi un contrôleur auquel il aurait demandé de retarder le départ d'un TGV Paris-Bordeaux pour attendre un ami.
Le contrôleur a été "blessé à l'arcade sourcilière", selon l'Unsa, deuxième syndicat de la SNCF.
Une version des faits que le joueur a niée vendredi dans un communiqué publié sur sa page Facebook: "la réalité des faits est tout à fait éloignée de ce qui a été raconté depuis mardi. Cela a malheureusement entraîné des raccourcis."
"Il est bien évident que je n'ai jamais "tabassé" qui que ce soit, pas plus que j'aurais soi-disant pris la grosse tête et aurais demandé à faire arrêter un train pour mon bon plaisir", a assuré le volleyeur.
Le nom d' Earvin Ngapeth est déjà apparu dans la chronique judiciaire.
En décembre, le joueur de Modène (1re division italienne) avait été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une rixe dans une boîte de nuit en août 2013.
En 2010, alors âgé 19 ans, il était devenu le paria du volley français: il avait été débarqué de l'équipe de France en plein Mondial en Italie, pour avoir insulté le sélectionneur de l'époque, Philippe Blain . Quelques mois après le fiasco de l'équipe de France de foot au Mondial en Afrique du Sud, l'affaire avait fait grand bruit et Ngapeth était devenu le "Nicolas Anelka du volley".