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L'international vedette de l'équipe de France de volley-ball Earvin Ngapeth a été condamné à trois mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Montpellier pour une rixe en août 2013.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République Olivier Decout à l'encontre du joueur absent à l'audience. Il s'était fait excuser en arguant qu'il n'avait pu se libérer car il devait se préparer pour son prochain match avec son équipe, Modène (Italie).
A trois reprises, le tribunal avait déjà renvoyé l'affaire en raison des absences de NGapeth qui a toujours affirmé n'avoir rien à se reprocher. Il était ainsi absent les 16 janvier, 20 mai et 2 septembre.
Deux amis de NGapeth étaient également mis en cause dans cette affaire de "violences aggravées par trois circonstances suivies d'une interruption temporaire de travail (ITT) n'excédant pas huit jours".
Conformément aux réquisitions, le premier, présent à l'audience a écopé de 8 mois de prison dont 4 mois avec sursis car il était en état de récidive.
La cour a ajouté une interdiction de fréquenter les discothèques pour cet homme qui a affirmé avoir seulement voulu séparer les belligérants.
Le second qui a reconnu être à l'origine de la querelle, s'est vu lui infliger une peine de six mois de prison avec sursis.
Dans son réquisitoire, le procureur a reconnu qu'il était difficile d'avoir une vision globale de cette soirée alcoolisée et que les déclarations des deux camps s'étant opposés au cours de la rixe étaient contradictoires.
Cependant, pour M. Decout, il y a des certitudes, à savoir une situation qui s'envenime après une discussion avec une jeune femme, ce qui a entraîné une altercation entre deux personnes puis une bagarre "à laquelle quatre, cinq et peut-être huit ou dix" personnes sont venues se joindre.
"On a interpellé les seuls qu'on a pu", a fait valoir le magistrat pour excuser l'absence des autres participants, assurant que les deux amis de NGapeth ont totalement participé à la rixe et que le joueur "était avec eux".
"Si vous pensez que M. NGapeth a aussi participé vous le condamnerez", a conclu M Decout.
Me Baptise Scherrer a plaidé la relaxe de NGapeth, soulignant que son client avait été arrêté parce qu'il attendait un taxi: "Est-ce cohérent d'attendre un taxi quand on a agressé une personne?", a-t-il demandé.