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© AFP/Samuel Kubani
Ballon de volley
L'équipe de France messieurs de volley-ball s'est bien lancée sur la voie du Mondial-2014 en s'imposant devant le Bélarus 3 sets à 1 (25-18, 23-25, 25-22, 25-22) lors de la 1re journée du tournoi de qualification, vendredi à Paris.
La France s'efforcera de rééditer la même performance samedi (17h00) devant l'Espagne, pour s'offrir une probable finale dimanche face à la Belgique, a priori son principal adversaire pour la qualification.
Seul les premiers des cinq tournois européens de qualification, ainsi que le meilleur deuxième, gagneront le droit de participer au prochain Mondial, du 3 au 21 septembre en Pologne.
La France a confirmé la belle impression laissée au dernier Euro en septembre. Elle avait atteint les quarts de finale avant de chuter devant la Russie, championne olympique en titre et futur vainqueur.
Même si le Bélarus, éliminé dès le premier tour de l'Euro, n'appartient pas au gotha européen, il présente une équipe cohérente, avec des joueurs particulièrement athlétiques et puissants.
Pour le premier de ces trois matches si importants pour l'avenir des Bleus, le sélectionneur Laurent Tillie a choisi de reconduire le six type déjà aligné à l'Euro, avec Benjamin Toniutti à la passe, Gérald Hardy-Dessources et Kevin Le Roux au centre, Julien Lyneel et Earvin Ngapeth aux ailes et Antonin Rouzier en attaquant prioritaire, Jenia Grebennikov assurant la rotation en libéro.
Sa confiance a été récompensée par un premier set que les Français ont dominé de la tête et des épaules, avec une réception très stable et de la variété en attaque, grâce à un Toniutti très fiable et un Lyneel plein d'énergie.
De manière assez compréhensible pour un premier match de compétition, les Bleus ont ensuite connu un peu de flottement au deuxième set, éprouvant plus de mal à contourner l'immense bloc bélarusse.
Une grossière erreur d'arbitrage, avec une faute de main oubliée à 23-23, leur a coûté ce set. Mais les coéquipiers de l'indispensable Ngapeth (16 points à 62% de réussite) ne se sont pas affolés.
La défense bélarusse ayant commencé à cibler Lyneel, impeccable jusque-là, ils ont su trouver des alternatives avec un Rouzier plus incisif et un Le Roux également très intéressant.
Solides mentalement dans les moments clés, les Français ont su resserrer leur défense en fin de troisième set. Puis, avec la bonne entrée de Kévin Tillie et un Ngapeth précis, ils ont pu conclure sans trop de frayeurs dans le quatrième.