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© AFP/Nikolay Doychinov
Le volleyeur français Earvin Ngapeth
, lors du tournoi de qualification pour les JO, le 8 juin 2012 à Sofia
Les volleyeurs français ont cédé en quarts de finale du Championnat d'Europe 2013 face à la puissance des Russes, grands favoris du tournoi, en s'inclinant 3 sets à 1 (25-17, 17-25, 25-22, 25-21), mercredi à Gdansk.
Champions olympiques en titre, vainqueurs de la dernière Ligue Mondiale, les Russes ont rencontré une réelle opposition mercredi mais ont réussi à faire la différence grâce à la force de frappe qui les caractérise.
Fer de lance des Bleus, l'ailier Earvin Ngapeth , qui évoluera dans le club russe de Kemerovo cette saison, a été le meilleur marqueur de la rencontre avec 22 points mais cela n'a pas suffi.
En face, le central Dmitriy Muserskiy, du haut de ses 2,18 m a fait mal aux Français distribuant les smashes pour au final 18 points marqués, au même titre que son partenaire Nikolay Pavlov.
Les Français, qui visaient le podium, s'arrêtent au même stade que lors de la précédente édition en 2011 quand ils avaient chuté contre les Serbes, vainqueurs de l'épreuve.
Les hommes de Laurent Tillie vont maintenant se recentrer sur leur objectif ultime: se qualifier pour les jeux Olympiques de Rio en 2016, une compétition à laquelle ils n'ont plus participé depuis 2004.
Auteurs d'un parcours sans faute lors du premier tour, avec notamment une victoire face à la grande Pologne devant son public, les Français se sont mesurés à plus forts qu'eux mercredi.
Ils peuvent toutefois nourrir quelques regrets ayant réussi à accrocher les champions olympiques dans les 3e et 4e sets mais, plus expérimentés, ces derniers n'ont pas tremblé dans les points déterminants.
Erreurs dans le money time
Largement dominés dans la première manche, les Bleus ont répondu en survolant la deuxième grâce notamment à un Julien Lyneel déterminant à la réception.
Le capitaine Benjamin Toniutti et ses partenaires ont bien failli pousser les Russes dans un cinquième set décisif ayant mené dans le 4e set (1-6) après l'entrée en jeu salvatrice de Mory Sidibé (8 points). Mais quelques déchets dans le "money time" - un smash manqué de Sidibé, un mauvais renvoi de Lyneel - ont permis à la Russie de creuser l'écart.
Durant cet Euro, l'équipe de France, fortement renouvelée et rajeunie, a toutefois affiché un niveau intéressant, continuant sur la lancée de sa fin de parcours de la dernière Ligue Mondiale (cinq victoires en six matches).
Dans cette compétition, les Bleus avaient notamment battu le Brésil à Sao Paulo et s'étaient imposés à deux reprises, à domicile, face à la Pologne.
Lors de la phase de poule de l'Euro, les Tricolores avaient de nouveau réussi à vaincre les Polonais (3-1) et ce, devant leur public de Gdansk.
Sur la scène continentale, les Bleus n'ont néanmoins plus atteint le dernier carré depuis leur médaille d'argent en 2009. La France est montée six fois sur le podium, quatre fois sur la deuxième marche (1949, 1987, 2003 et 2009) et à deux reprises sur la troisième (1951, 1985).
La Russie, qui se hisse dans le dernier carré, court quant à elle après une couronne continentale depuis 1991 et le dernier sacre de l'URSS. Elle rencontrera samedi en demi-finale le vainqueur du match opposant à 20h00 la Belgique à la Serbie.