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L'équipe de France masculine de volley-ball, sacrée championne d'Europe dimanche soir à Sofia, est revenue en France lundi matin à l'aéroport de Roissy, où elle a été accueillie par quelques supporters enthousiastes et médias après une nuit blanche, a constaté un journaliste de l'AFP.
La foule n'était pas plus dense que trois mois auparavant, lorsque les volleyeurs français étaient revenus de Rio de Janeiro, déjà un lundi matin à Roissy, auréolés d'une victoire autant retentissante qu'inattendue en Ligue Mondiale.
Après avoir créé la surprise au Brésil en battant le pays hôte, la Pologne et la Serbie, trois des meilleures nations, la France a confirmé ce nouveau statut en remportant l'Euro face à la Slovénie (3-0) au terme d'un parcours sans faute et marqué par des victoires renversantes face à l'Italie et la Bulgarie, qui évoluaient pourtant à domicile.
Les Bleus n'ont pas vraiment eu le temps de fêter leur premier sacre continental en Bulgarie: "Ca c'est fini à 22h30, on était à l'hôtel à 1h00, on est partis à 4h00" à l'aéroport afin de prendre l'avion pour Paris via une escale à Munich, a expliqué à l'AFP Earvin Ngapeth , la star de l'équipe.
Désigné co-meilleur attaquant-réceptionneur du tournoi, le joueur de Modène (Italie) a échappé à la coupe à l'Iroquoise arborée par plusieurs de ses coéquipiers pour fêter le titre: Antonin Rouzier , élu MVP de l'Euro, Nicolas Maréchal, Pierre Pujol et Franck Laffitte sont passés sous la tondeuse.
"Je ne pouvais me permettre de faire ce qu'ils ont fait", a plaisanté Ngapeth, justifiant cette position par sa coupe tribale déjà assez sophistiquée. Alors, il a "haché" son sourcil gauche pour marquer le coup.
Les volleyeurs français ont signé des autographes et pris des photos avec les quelques personnes venues les saluer, ont répondu aux sollicitations des journalistes et présenté le trophée en entonnant leur cri de guerre.
Marjorie, 39 ans, prof d'EPS et présidente d'un club de volley, également en Seine-et-Marne, a profité des vacances pour emmener ses enfants Raphaël, 6 ans, et Lou-Anne, 11 mois.
Sur la balle de Raphaël, les autographes s'accumulent. "On savait qu'ils étaient forts", estime sa maman. "C'est un groupe qui a gagné en catégorie jeunes. On savait qu'ils allaient gagner, mais on ne savait pas quand".
Une heure de gloire bien courte, en tout cas. Après un déjeuner à l'aéroport, les joueurs de l'équipe de France devaient prendre le bus afin d'effectuer une tournée médiatique, avant dispersion des troupes dès le lendemain. Chacun va regagner en effet son club sans plus attendre pour la reprise des championnats.