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L'équipe de France masculine de volley-ball, qui a remporté dimanche au Brésil son premier titre international, la Ligue Mondiale, est rentrée lundi en France, accueillie à Roissy par quelques supporteurs et de nombreux journalistes.
Les Français ont atterri à 11H20, sans avoir vraiment eu le temps de célébrer à Rio ce premier titre: quatre heures après leur victoire sur la Serbie 3-0 (25-19, 25-21, 25-23), ils prenaient l'avion.
Une heure après leur arrivée, c'est un accueil plutôt timide qui leur a été réservé par une centaine de personnes, journalistes et supporteurs mêlés. Car le volley français, sport collectif moins populaire et médiatisé que le football, le rugby ou le handball, est peu habitué à jouer les premiers rôles.
Kevin Le Roux est apparu le premier, roulant des épaules et suivi du reste de l'équipe, les traits tirés et presque gêné d'être au centre de l'attention.
Les joueurs français, médaille d'or autour du cou, ont ensuite présenté le trophée, soulevant une ovation, avant de répondre aux sollicitations de la presse et de leurs fans.
Pas de drapeau ni de maillot tricolore en vue, à part les posters distribués par la fédération.
La famille Lecarini, originaire de Nancy, en tient deux: Camille, 21 ans, qui a joué jusqu'en Nationale 2 à Vandoeuvre, est venue avec sa grande soeur Laure, 30 ans, et ses neveux Antonin, 3 ans, et Lola, un an à peine.
"C'est incroyable, historique", jubile Camille, vantant des Français qui "ont le sourire sur chaque point".
- Visibilité médiatique -
Antonin a vu son homonyme Antonin Rouzier à la télévision "et a demandé s'il pouvait lui dire bonjour", explique sa mère Laure, professeur d'EPS à Meaux. Cette "famille volley", qui a regardé tous les matches, espère que ce titre "change" la place du volley dans le paysage médiatique français.
Le volley? "Sincèrement, je zappe", avoue Teddy Meritus, 27 ans, grand amateur de sports et présent par curiosité, lui qui revient d'une semaine de vacances à New York. "Je ne connais pas vraiment les règles", justifie-t-il en pointant le côté "répétitif" de ce sport. "Mais ça donne plus envie avec une France meilleure, forcément! Dès qu'on voit qu'ils ont un certain niveau, ça nous encourage à regarder. Comme au handball ou avec l'équipe de France féminine de football".
Après une coupe de champagne bue très rapidement au terminal d'arrivée, les Bleus ont pris un bus direction Issy-les-Moulineaux, pour un déjeuner entre eux avant une après-midi avec la presse puis une tournée d'émissions pour médiatiser leur victoire.
La France est devenue dimanche la huitième nation à remporter la Ligue Mondiale, tournoi annuel qui n'a pas la valeur d'un Championnat du Monde mais rassemble les meilleures sélections, rejoignant ainsi le Brésil, l'Italie, la Russie, les États-Unis, Cuba, les Pays-Bas et la Pologne au palmarès.