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© AFP/Keld Navntoft
Le Russe Sergey Grankin smashe contre la Serbie en demi-finale de l'Euro de volley, à Copenhague le 28 septembre 2013
Grandissimes favoris de l'Euro-2013 de volley, les Russes auront l'occasion dimanche à Copenhague face à l'Italie d'offrir un doublé à leur pays après le titre conquis par leurs homologues féminines mi-septembre.
Champions olympiques et vainqueurs de la dernière Ligue Mondiale, les hommes d'Andrei Voronkov rêvent de conquérir enfin un titre continental. La dernière victoire "russe" dans cette compétition date de l'URSS en 1991.
En douze ans, les Slaves ont récolté trois médailles d'argent pour autant de bronze et ont surtout raté le podium lors des deux précédentes éditions, terminant à chaque fois quatrièmes.
En 2011, ils s'étaient inclinés en demi-finale (3 sets à 2) contre les Serbes, sur lesquels ils ont pris leur revanche au même stade du tournoi samedi.
Finaliste il y a deux ans, l'Italie rêve quant à elle d'un nouveau sacre après les deux titres de 2003 et 2005.
Ses joueurs bénéficieront d'une motivation supplémentaire dimanche: celle de prendre leur revanche de la demi-finale de la dernière Ligue Mondiale lorsqu'ils s'étaient inclinés contre les Russes.
Surpris lors de leur dernier match de poule par la Belgique, les Transalpins avaient dû passer par les barrages pour rejoindre les quarts mais n'ont plus jamais failli depuis.
Les hommes de Mauro Berruto ont successivement écarté en quatre sets les Néerlandais, les Finlandais puis les Bulgares samedi.
Point communs de ces trois succès: la perte de la première manche à chaque fois côté Transalpins. Signe d'un problème de concentration? Toujours est-il que l'ogre russe, lui uassi passé par les barrages, n'hésitera pas à profiter de cette potentielle faiblesse, lui qui n'a plus commis d'impair depuis la défaite subie lors de son premier match contre les Allemands (3-0).
Après cet accident de parcours, les champions ont successivement battu les Tchèques, les Bulgares, les Slovaques, les Français puis les Serbes samedi.
Connue pour sa puissance de frappe, surtout au service, la Russie a pu compter sur ses deux cannoniers Nikolay Pavlov et Dmitriy Muserskiy. Du haut de ses 2,18m, ce dernier fait très mal au filet. Ses 17 points contre la Serbie peuvent en témoigner.
De leur côté, les Transalpins pourront compter sur leur jeune pointu Luca Vettori, grand artisan de la victoire des siens en demi-finale grâce à ses 21 points.