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© AFP/Johannes EISELE
Les volleyeurs français lors des Jeux olympiques de Rio, le 7 août 2016
La France s'est qualifiée pour le Mondial-2018 en infligeant une cuisante défaite à l'Allemagne, 3 sets à 0 (25-22, 25-20, 25-20) dimanche soir à Lyon lors de la "finale" du tournoi de qualification pour le prochain Championnat du Monde.
Les deux équipes étaient invaincues dans ce groupe A, et c'était clairement l'adversaire le plus redoutable du groupe qui se dressait face à la France dimanche.
"C'est vraiment un super résultat de battre les Allemands de cette manière alors que toutes leurs stars étaient revenues pour ce tournoi", s'est enthousiasmé Benjamin Toniutti , passeur et capitaine de l'équipe de France
Sans leur super star Earvin Ngapeth , ménagé car légèrement touché aux abdominaux, les Français n'ont cependant pas tremblé et l'ont à nouveau emporté 3-0, eux qui n'ont pas concédé le moindre set dans ce tournoi qualificatif.
Il faut dire que la "Team Yavbou" est maintenant habituée à jouer sans Ngapeth, qui n'avait pas pris part aux deux premiers matchs et avait été utilisé avec parcimonie par son entraîneur Laurent Tillie lors des deux rencontres suivantes.
Portés par un public survolté dans le palais des sports de Gerland, les Français se sont montrés impériaux face à une équipe allemande qui les avait privés de médaille lors du match pour la 3e place du Mondial-2018.
"On ne pouvait pas espérer mieux que de battre l'Allemagne de cette manière, un dimanche soir devant un public lyonnais qui a vraiment répondu présent", s'est réjoui Julien Lyneel, réceptionneur-attaquant des Bleus.
"Ce qui a fait la différence, c'est le collectif. Chacun a amené quelque chose. C'est encourageant pour l'avenir. Ça prouve que le volley français a des ressources et des joueurs de qualité", a pour sa part commenté Benjamin Toniutti .
Cette jeunesse française, talentueuse et sans complexe, bien représentée par le pointu Stephen Boyer, a en tout cas impressionné Laurent Tillie .
"Quand j'ai vu les jeunes sur le terrain lors du 2e match (face à l'Ukraine), je me suis dit qu'on préparait [les jeux Olympiques de] 2020, mais même qu'on pouvait aller jusqu'en 2024 avec ça", a prédit l?entraineur, comblé, au micro de la chaîne L'Equipe.
Avant ces échéances, les Bleus devront d'abord se pencher sur le prochain Championnat du Monde, du 10 au 28 septembre, en Bulgarie et en Italie.