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L'équipe de France masculine de volley-ball a poursuivi son impressionnante série de victoires en Ligue Mondiale en allant en chercher une quinzième à Rio de Janeiro face au Brésil, trois sets à un (27-29, 25-21, 31-29, 25-19) lors de son premier match de Final Six.
Pour sa première participation au Final Six depuis huit ans, l'équipe de France a réalisé une entrée en matière idéale en disposant, chez eux au Maracanazinho, des Brésiliens, deuxièmes de l'édition 2014. Elle a en outre pris sa revanche sur la Seleçao, qui l'avait éliminé du mondial l'an passé (3-2).
"On avait du mal à rentrer dans le match, surtout après 20h de vol et des problèmes à l'aéroport (bagages perdus), a expliqué l'entraîneur de l'équipe de France, Laurent Tillie . Mais après quelques ajustements tactiques on est arrivés à retrouver le fil du match et notre jeu. On a très bien servi et défendu. On a fait la différence en marquant des points lors des moments importants. Mentalement on a aussi été plus forts sur la fin du match", a-t-il ajouté.
La France devra désormais battre les États-Unis, tenants du titre, vendredi (19h05) pour assurer sa qualification en demi-finales de la compétition. Mais ce succès contre le Brésil met les Français dans une situation confortable, les deux premiers de chaque groupe étant qualifiés pour les demi-finales.
Pour une place en finale, la France y serait opposée à la Pologne, championne du monde en titre, l'Italie, vice-championne d'Europe, ou la Serbie, troisième du dernier Euro.
- Une seule médaille -
En attendant, elle a commencé timidement sa campagne dans ce Final Six, peut-être impressionné par le public brésilien, ou encore par le palmares de leur adversaire, qui détient le record de victoires en Ligue Mondiale (9 succès).
Le premier set a en effet échappé aux Bleus, pris à la gorge par l'agressivité et la qualité technique des Brésiliens (27-29).
Mais l'équipe de France, sans jamais se laisser distancer, et à l'image de son joueur star Earvin Ngapeth , a peu à peu pris ses marques pour s'offrir sans trop trembler le deuxième set (25-21).
S'appuyant sur son service (9 aces à 4) et sur le tandem NGapeth-Rouzier en attaque (respectivement 21 et 25 points), les hommes de Laurent Tillie se sont ensuite tirés d'un troisième set en apnée (31-29) pour prendre le large dans la quatrième manche (25-19).
Mais le chemin est encore long pour aller chercher une médaille, que la France n'a décrochée dans cette compétition qu'à une seule reprise, en 2006, lorsque les vedettes de l'équipe s'appelaient Frantz Granvorka , Hubert Henno et Stéphane Antiga, l'actuel sélectionneur de la Pologne.