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© AFP/Alberto Pizzoli
Ballon de volley
Diminuée par plusieurs absences, l'équipe de France masculine de volley n'en aborde pas moins avec ambition la Ligue Mondiale, qui commence pour elle samedi (dimanche en heures françaises) en Argentine.
C'est le début d'un très long été pour les Tricolores, dont le point d'orgue sera le Mondial, qui aura lieu du 30 août au 21 septembre en Pologne.
Même si plusieurs joueurs vont lui faire défaut, Laurent Tillie n'entend pas négliger la Ligue Mondiale, une compétition qui pour la première fois cette année réunit 28 équipes, réparties selon une formule un peu alambiquée.
"C'est un objectif en soi parce que c'est une très belle compétition", souligne le sélectionneur national. "On est dans un groupe très relevé. On va essayer de sortir de notre poule. Pour ça, il faut terminer premier. L'objectif c'est d'essayer d'aller le plus loin possible, même si on a pas mal de blessés."
Avec l'Argentine (7e au classement mondial), l'Allemagne (10e) et le Japon (17e), la France (16e) est dans un groupe homogène. Le premier de cette poule disputera un Final Four, qui se tiendra à Sydney du 11 au 13 juillet.
Le vainqueur de ce Final Four sera ensuite qualifié, ainsi que les deux premiers des poules A et B, qui regroupent les meilleures équipes mondiales, et que l'Italie (pays organisateur), pour le Final Six de Florence (16-20 juillet).
La Russie, championne olympique, championne d'Europe et tenante du titre, est la grande favorite de la compétition, avec le Brésil, triple champion du monde sortant.
C'est justement au Brésil que les Français ont préparé cette Ligue Mondiale, avec trois matches (deux défaites, un nul) contre l'équipe nationale.
- 'Trouver d'autres automatismes' -
Déjà privés de Kevin Le Roux (cheville) et de Julien Lyneel (genou), les Bleus ne pourront pas compter non plus pour leurs deux matches en Argentine sur leur leader Earvin Ngapeth , blessé à une épaule.
Le réceptionneur-attaquant devrait rentrer en France pour y passer des examens complémentaires.
Le pointu Antonin Rouzier , touché aux abdominaux, a également été laissé au repos depuis le début de la semaine, de manière préventive.
Ces quatre joueurs faisaient partie du six de base utilisé par Tillie en janvier lors du tournoi de qualification pour le Mondial. Contraint à revoir ses plans, le sélectionneur ne s'inquiète pourtant pas.
"Ca oblige à trouver d'autres automatisme et peut-être d'autres points forts", estime-t-il. "L'équipe de France, il faut que ça reste un groupe élargi. Donc ça permet de faire tourner. Mais malgré ces absences, l'objectif reste d'aller le plus loin possible."
Il se méfie en particulier de l'Argentine. "Il y a beaucoup de ferveur et d'attente actuellement pour le volley en Argentine", observe-t-il. "C'est un jeu très rapide, varié, chatoyant. Ils sont toujours dans les phases finales des grosses compétitions."
"L'Allemagne a un jeu plus physique, avec beaucoup de puissance et de hauteur au bloc et en attaque", note-t-il. "Le Japon c'est un jeu basé sur la technique, sur la continuité, la vitesse. Ce sont trois types de jeu différents, donc c'est assez intéressant."