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Le Brésil, seule équipe encore invaincue lors du Mondial messieurs de volley-ball en Pologne, se présente plus que jamais comme le plus sérieux prétendant à sa propre succession, avant d'attaquer mardi le troisième tour, antichambre des demi-finales.
En neuf matches, les Auriverde ont tout renversé sur leur passage, y compris la Russie, battue sans contestation (3-1) dimanche lors d'un choc des titans.
La Russie est justement l'équipe qui leur avait fait tant de mal, lors des deux dernières années, les privant du titre olympique en 2012 et de la Ligue Mondiale un an plus tard.
"Battre la Russie et terminer premiers de notre poule au deuxième tour était très important. Une victoire est toujours la bienvenue mais cela ne nous donne pas pour autant un avantage psychologique", affirme Bruno Resende, capitaine et passeur du Brésil.
"C'était plus un entraînement de haut niveau. Le véritable match est encore devant nous. J'espère en finale", ajoute-t-il.
Avant de s'affronter peut-être pour la médaille d'or, les deux mastodontes du volley mondial se retrouveront au troisième tour (mercredi).
Le Brésil a en effet hérité du groupe le plus relevé, avec la sélection slave mais aussi la Pologne, qui rêve de retrouver le sommet mondial, quarante ans après sa première consécration.
Jusqu'ici, le pays hôte, entraîné par les Français Stéphane Antiga et Philippe Blain , a bien mené sa barque, n'enregistrant qu'une seule défaite - contre les Etats-Unis (1-3).
Dimanche, Mariusz Wlazly et ses partenaires ont bien terminé leur campagne du deuxième tour en venant à bout (3-2) de la France, révélation de la compétition et première de son groupe.
Les Bleus, qui n'ont remporté qu'une seule médaille (bronze en 2002) dans toute l'histoire du Championnat du Monde, sont passés en deux semaines du statut d'outsider potentiel à celui de sérieux prétendant au podium.
- La France avec l'Iran et l'Allemagne -
Derrière les fulgurances en attaque de son pointu Antonin Rouzier , meilleur marqueur du tournoi (166 points), la sélection tricolore bénéficie d'une défense de fer, incarnée par son libéro Jenia Grebennikov, qui se bat sur tous les ballons, même les plus désespérés.
Tombée dans le groupe "de la mort" au premier tour, l'équipe de Laurent Tillie a bénéficié cette fois-ci d'un tirage favorable où elle retrouvera l'Iran et affrontera l'Allemagne.
La France devra toutefois prendre avec beaucoup de sérieux ces deux nations, ayant comme elle, soif de reconnaissance. Si la RDA avait été titrée en 1970, l'Allemagne réunifiée n'a encore jamais décroché de médaille dans cette compétition.
Huitième en 2010, elle voit bien plus haut cette fois-ci grâce à l'ascension de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs européens, comme György Grozer, l'attaquant du Lokomotiv Belgorod, lauréat de la Ligue des champions.
L'Iran de Mohammad Mousavi, meilleur contreur du tournoi, espère pour sa part convertir en médaille le bel élan impulsé par sa quatrième place lors de la Ligue Mondiale.