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© AFP/Alberto Pizzoli
Ballon de volley
Irrésistibles depuis le début du Mondial, les volleyeurs français veulent continuer sur leur lancée face à deux gros morceaux, la Serbie et la Pologne, pays hôte, samedi et dimanche, pour se qualifier pour le troisième tour.
Leader surprise du groupe de la mort au premier tour, devant l'Iran, les États-Unis et l'Italie, l'équipe de France a confirmé en prenant la tête de sa poule en deuxième phase.
Elle a signé jeudi son sixième succès, en sept matches, dans le tournoi en surclassant l'Australie (3-1), une équipe qui l'avait privée du "Final Six" de la Ligue Mondiale fin juillet.
La veille, Earvin Ngapeth et ses partenaires s'étaient aussi imposés en quatre manches face à l'Argentine lors d'une partie globalement maîtrisée.
Ce parcours jusqu'ici fracassant leur permet d'aborder les prochaines échéances gonflés à bloc, à l'heure de quitter la salle Bydgoszcz pour la rutilante Atlas Arena de Lodz et ses 13.000 places.
Une victoire samedi contre la Serbie, en fonction des résultats des autres rencontres, pourrait leur assurer la qualification, et ainsi leur éviter un duel à haute tension contre la Pologne dans une ambiance surchauffée.
Si elle bat la Serbie 3-0 ou 3-1, la France devra compter sur un succès sur n'importe quel score de la Pologne contre l'Iran, ou une victoire de l'Iran 3-0 ou 3-1 face à la Pologne.
Dans le cas où les Français s'imposeraient en cinq sets, ils devront miser sur une victoire 3-0 ou 3-1 de la Pologne face sur l'Iran.
Le défi qui les attend ce weekend s'annonce bien plus relevé que lors de leurs deux précédents matches. Si l'Argentine et l'Australie sont de solides nations du volley, la Serbie et la Pologne font partie du gratin mondial, juste derrière la Russie et le Brésil.
- La Pologne et ses Français -
Habituée aux podiums, la Serbie avait décroché la médaille de bronze lors du précédent Mondial en 2010 en Italie. Victorieuse de l'Euro en 2011, elle a fini à la troisième place en 2013.
La Pologne est une autre puissance du volley. Championne du monde en 1974, médaillée d'or de l'Euro-2009 (devant la France), elle a également remporté la Ligue Mondiale en 2012. Mais depuis deux ans, ses résultats sont plutôt décevants.
La Fédération polonaise compte sur Stéphane Antiga, monument du volley français, et son compatriote Philippe Blain , ex-sélectionneur des Bleus, pour lui faire retrouver les sommets.
Grâce à leurs techniciens hexagonaux, les volleyeurs polonais seront renseignés au mieux sur le jeu tricolore. Mais les Bleus pourront se rappeler au bon souvenir de leur succès (3-1) contre cette même sélection polonaise, il y a un an lors du premier tour de l'Euro à Gdansk.
Le pointu français Antonin Rouzier avait marqué 16 points, prenant une part considérable dans le succès des siens. "On n'a peur de rien. La Pologne et la Serbie sont deux grosses équipes mais on développe un bon jeu, fluide, aussi bon que le leur. Si on continue à jouer comme cela, je ne suis pas inquiet", dit celui qui adore l'ambiance des salles de la Pologne pour y avoir évolué en club.