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© AFP/Alberto Pizzoli
Les volleyeurs, dont l'identité n'a pas été révélée, ont été arrêtés pendant le week-end après le dépôt d'une plainte
Six joueurs de la sélection cubaine de volley-ball engagée dans la Ligue Mondiale restaient en garde à vue lundi en Finlande, auditionnés dans le cadre d'une enquête pour "viol aggravé", a-t-on appris auprès de la police finlandaise.
"Six joueurs sont en détention. Deux joueurs (précédemment arrêtés) ont été libérés et ne sont plus soupçonnés", a indiqué la police dans un communiqué.
Les volleyeurs, dont l'identité n'a pas été révélée, ont été arrêtés pendant le week-end après le dépôt d'une plainte.
"La police va demander le maintien en détention des six joueurs arrêtés et ils seront déférés devant un juge demain (mardi)", a précisé la police.
Le reste de l'équipe, qui a quitté le pays, a été mis hors de cause, a affirmé à l'AFP le commissaire Joni Lansipuro de la police judiciaire finlandaise.
"Ils sont allés se coucher normalement, tôt, comme les sportifs en ont l'habitude quand ils ont un match le lendemain. Ils ont dormi toute la nuit et sont sortis de leurs chambres pour le petit-déjeuner. Ils n'ont aucune information sur ces événements", a-t-il expliqué.
Selon lui, les suspects et la victime sont tous majeurs.
Trois joueurs cubains manquaient à l'appel samedi pour le match de Ligue Mondiale remporté trois sets à un par la Finlande : Osmany Uriarte (21 ans), Ricardo Calvo (19 ans) et Abrahan Alfonso (21 ans), tous trois retenus dans la sélection cubaine pour les Jeux de Rio dans un mois (5-21 août).
Après le dernier match de Cuba dimanche, remporté (3-2) contre le Portugal, les représentants de l'équipe n'ont pas assisté à la conférence de presse organisée.
Interrogés par les médias locaux dans leur hôtel, les joueurs n'ont pas souhaité répondre.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, la Fédération internationale de volley-ball (FIVB) se dit "très préoccupée" par les allégations visant les joueurs cubains.
Tout en insistant sur le respect de la présomption d'innocence, la FIVB, basée à Genève, affirme ses principes de "zéro tolérance pour les atteintes aux personnes".