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© AFP/Alberto Pizzoli
Un ballon de volley
Pulvérisé mercredi par les Russes de Nijni Novgorod en trois sets (15-25, 18-25, 21-25), le Paris Volley aura besoin d'un miracle lors de la finale retour samedi à Paris pour inverser la tendance et remporter la Coupe de la CEV.
L'équipe de la capitale, qui dispute sa première finale européenne treize ans après son titre en Ligue des champions, n'a pas existé face à l'armada russe emmenée par le pointu Nikolay Pavlov (15 points).
L'attaquant de l'équipe de France Mory Sidibé (16 pts) est le seul à avoir surnagé du côté parisien. Son partenaire serbe Marko Ivovic (9 pts), meilleur marqueur du Championnat de France, était quant à lui loin de sa forme habituelle.
Les hommes de Dorian Rougeyron ont pris un bien mauvais départ en étant mené 1-6 puis 3-8 dans le premier set, après un smash de Sidibé contré par la muraille russe.
Supérieur dans ce secteur du jeu, les volleyeurs de Nijni Novgorod ont, par leur taille, posé de gros problème au club hexagonal, qui passait complètement à côté de la première manche.
L'équipe slave, qui disputait sa première finale pour sa première participation dans une coupe européenne, a ensuite continué sur sa lancée dans le deuxième set face à des Parisiens toujours incapables de rivaliser.
Dominé encore, le Paris Volley, vainqueur de la Coupe de la CEV en 2000, montrait un sursaut d'orgueil dans la troisième manche en revenant à 16-18 mais finissait par céder dans les moments cruciaux.
Ironie du sort, Sidibé, pourtant le meilleur parisien de la rencontre, offrait la victoire à Nijni-Novgorod sur un service envoyé directement dans le filet.