Happy Birthday :
dimanche 22 décembre 2024
Taekwondo
 

Taekwondo: Faisal Aweys, de la guerre civile en Somalie au rêve olympique - Le 16/04/2015 à 15:21

Faisal Jeylani Aweys, réfugié en Suisse à l'âge de 13 ans et dont l'enfance a été volée par la guerre civile qui ravageait alors son pays, est devenu champion de taekwondo et espère décrocher à 27 ans une qualification aux jeux Olympiques de Rio "et pourquoi pas" la première médaille de l'histoire pour la Somalie.

Médaillé de bronze en -58 kg aux derniers Championnats d'Afrique en Tunisie, le jeune homme qui enseigne son sport dans un club de Lausanne occupe la 60e place au classement mondial. "J'étais récemment 56e, mais je n'ai pas disputé assez de tournois internationaux, donc j'ai un peu reculé", explique-t-il dans un français parfait, avant d'accepter de se replonger dans un passé douloureux.

Privé de sa maman, décédée d'un cancer, le gamin, en compagnie de l'une de ses deux soeurs, doit quitter la Somalie alors en plein chaos, et est accueilli en Suisse, à Vevey, par sa grand-mère. Contrairement à certains boat-people au destin funeste, c'est en avion qu'il rejoint l'Europe: "J'ai découvert une vie, celle d'un adolescent, car jusque-là, ma vie n'avait consisté qu'à fuir".

En souvenir d'une mère qui avait pratiqué elle-même ce sport, Faisal s'initie au taekwondo: "Ma professeure de français connaissait un peu mon histoire et m'a dit +je te conseille de t'y mettre+. Par respect pour elle, j'y suis allé. C'était aussi un moyen de me rapprocher de ma mère".

Il est doué. Rapidement ceinture noire, il enchaîne les formations pour pouvoir arbitrer et enseigner, et surtout combattre. "Pendant longtemps, je combattais au nom de mon club, pas pour la Suisse car je n'en ai pas le passeport".

- Au début 'pas très chaud' -

En 2010, jeune marié et père d'un premier enfant, il arrête la compétition, "car être papa et athlète exige qu'on devienne un peu trop égoïste".

Mais la visite à l'Open de Lausanne du secrétaire général du Comité national olympique somalien, Duran Farah, va tout changer: "Il cherchait des athlètes de haut niveau. Au début je n'étais pas très chaud, mais en fait je n'avais aucune excuse pour ne pas combattre, donc j'ai dit oui".

En 2013, Faisal, qui a déjà remporté des tournois en France, en Suisse et en Allemagne, dispute à Alexandrie (Egypte) son premier tournoi en dehors d'Europe sous les couleurs de la Somalie, au sein d'une délégation de huit athlètes, dont deux "Européens".

Avec sa 4e place, il considère que "c'était un très bon tournoi, car cela nous a permis de voir que nous n'étions pas à la traîne et qu'on avait le niveau".

"Le travail a payé", ajoute-t-il, dans une langue riche et précise, où les mots "humble" et "noble" reviennent souvent: aux championnats d'Afrique, en Tunisie, il bat des athlètes du Gabon et du Mozambique, et ne s'incline qu'en demi-finale face au N.1 égyptien. Sa médaille de bronze lui donne des idées, et grâce à une bourse pour athlète de la Solidarité olympique obtenue en 2012, il peut espérer participer aux Jeux de Rio.

- D'abord les Jeux africains -

Mais pour décrocher un sésame automatique, il doit d'abord s'imposer lors des prochains Jeux africains, en septembre au Congo-Brazzaville. Il lui resterait encore les tournois qualificatifs, ou la possibilité de recevoir une invitation. "Mais j'entends aller aux Jeux par mes propres moyens", lance-t-il. Autrement dit par une qualification directe.

Pourrait-il alors rêver d'offrir une première médaille olympique à ce pays de 10 millions d'habitants, à la situation politique plus qu'instable et où il n'est jamais encore retourné? "Tout est possible, sourit-il. On a vu des grands champions comme (l'Américain) Steven Lopez , double champion olympique, perdre au premier tour (en 2012 à Londres contre un Azerbaïdjanais, ndlr). Et en 2008 comme en 2012, des +petits+ pays comme l'Afghanistan ou l'Iran ont remporté des médailles. Donc, oui pourquoi pas..."

Faisal rejoindrait alors au panthéon du sport somalien l'idole d'un pays, le coureur de demi-fond Abdi Bile, champion du monde du 1500 m en 1987 à Rome, mais seulement 6e aux JO d'Atlanta en 1996. Ou encore "le plus Somalien des Britanniques", "Mo" Farah, né comme lui à Mogadiscio, et double champion olympique à Londres, sur 5000 et 10.000 m.

Résultats et Champions

Il est le taekwondoïste iranien le plus décoré de l'histoire. Champion olympique des -80 kg en 2004 et 2008. Champion du monde en 1999 et 2005 (2eme en 2003) et 4 fois vainqueur de la Coupe du monde de -72 kg.   Copyright Sportquick/Promedi ...
Il est devenu un héros dans son pays. Champion olympique des -80 kg en 2016 apportant à la Côte d'Ivoire le premier titre olympique de son histoire tous sports confondus ! Il est également le premier médaillé ivoirien depuis 1984, 22 ans après la médaille d'argent de Gabriel Tiacoh sur 400 m. La même nuit, sa compatriote Ruth Gbagbi s'est emparée de la médaille de bronze en -67 kg. Huit ans après son titre des -80 kg, il a décroché la médaille de bronze des +80 kg aux JO Paris 20...
La nouvélle pépite du taekwondo français. Le 10 août 2024, elle est devenue la première Francaise championne olympique en taekwondo après avoir remporté le titre des +67 kg ! Médaillée de bronze olympique à Tokyo en 2021 à 19 ans. Championne du monde en 2023 et championne d'Europe en 2022 et 2024 des -73 kg. Elle est née en Martinique. ...
Champion d'Europe des -58 kg en 2021 et 2022. Médaillé de bronze olympique de cette catégorie aux JO de Paris en 2024. ...
Champion olympique des 58 kg en 2024 et champion du monde des 54 kg en 2023. Champion d'Asie des 54 kg en 2022 (2eme en 2024). Champion d'Asie junior en 2019 des 45 kg. ...
Champion olympique des 68 kg en 2021 (premier champion olympique ouzbek en taekwondo) et 2024 à seulement 22 ans ! 3eme des championnats du monde en 2023. Champion d'Asie et médaillé d'or aux Jeux d'Asie des 68 kg en 2022. ...
Championne du monde en 2022 et 2023 et championne d'Europe en 2021, 2022 et 2024 des 46 kg. Médaillée de bronze olympique aux JO de Paris 2024 des 49 kg. Médaillée de bronze aux Jeux Olympiques de la jeunesse en 2018. ...
Championne olympique des -49 kg en 2021 et 2024 (3eme en 2016). Championne du monde des -46 kg en 2015 et des -49 kg en 2019 (2eme en 2017). Championne d'Asie en 2014 (-46 kg) et 2018 -(49 kg ; 2eme en 2022). Victorieuse des Jeux d'Asie en 2018 et 2022 (3eme des -46 kg en 2014). Médaillée d'or des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2014 en -44 kg. Victorieuse du Grand Chelem en 2018 et 2019. ...
Le top-5 des nations les plus titrées 1. Espagne avec 205 médailles dont 65 or 2. Turquie avec 193 médailles dont 64 or 3. Allemagne avec 161 médailles dont 49 or 4. Russie avec 93 médailles dont 29 or 5. Pays-Bas avec 103 médailles dont 26 or Les karatékas les plus titrés - Hommes 1. Geremia Di Constanzo ITA avec 6 médailles (5 or, 1 bronze) 2. Servet Tazegül TUR avec 5 médailles d'or 3. Seyfula Magomedov RUS avec 7 médailles (4 or, 1 argent, 2 bronze) 4. Pascal Gentil FRA avec...
Belge-Marocaine. Championne du monde des -62 kg en 2022 à seulement 17 ans apportant à la Belgique son premier titre mondial chez les femmes. Championne d'Europe des -67 kg en 2024 (3eme des -62 kg en 2022). Victorieuse des Jeux Européens des -62 kg en 2023. Championne du monde en 2022 des -63 kg en 2022 et championne d'Europe des -59 kg en 2021 chez les juniors. En 2022, elle est devenue la première karateka, hommes/femmes confondus, à remporter dans une même année le titre mondial ...
Championnat d'Europe
Championnat de France
Championnats du Monde
Coupe du Monde
Lexique Français Anglais
Nouveau réglement
Tout savoir sur le taekwondo

 

Photothèque SportQuick : 350.000 photos de sport à voir ici
 -  -  - pascal gentil - gwladys epangue - pascal gentil