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dimanche 24 novembre 2024
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La lutte récupère ses galons olympiques - Le 08/09/2013 à 21:24

© AFP/Fabrice Coffrini
Nenad Lalovic (d), président de la Fédération internationale de lutte, après l'annonce du maintien de ce sport au programme des jeux Olympiques le 8 septembre 2013 à Buenos Aires

La lutte a récupéré dimanche ses galons olympiques, qu'elle avait perdus en février, après avoir convaincu le CIO de la maintenir sous le drapeau aux cinq anneaux aux Jeux de 2020 attribués la veille à Tokyo, et de 2024.

Les quelque 100 membres du Comité international olympique (CIO), réunis à Buenos Aires, ont donc décidé de repêcher ce sport ancestral par une majorité de 49 voix, plutôt que de permettre le retour du softball et du base-ball sous une casquette commune (24), ou l'entrée du squash (22).

Ce scrutin était largement attendu tant la décision prise en février par la commission exécutive du CIO d'exclure la lutte du pré-programme olympique après les Jeux de Rio de Janeiro de 2016 avait suscité stupeur et indignation, bien au-delà du petit milieu des amateurs et pratiquants.

Même certains membres du CIO ont raconté dimanche n'avoir pas compris comment leurs collègues de la Commission exécutive avaient pu porter leur choix sur un sport aussi universel, emblématique des Jeux Olympiques, dont il était déjà l'une des composantes dans la Grèce antique, et qui requiert comme équipement rien de plus qu'un gros tapis.

© AFP/FABRICE COFFRINI
Une photo illustrant la lutte aux jeux Olympiques avant le vote pour le maintien de ce sport ancestral au programme des jeux Olympiques le 8 septembre 2013 à Buenos Aires

"Je ne peux pas voir dans la tête de chacun de mes 14 collègues de la commission exécutive", a souligné Jacques Rogge, président du CIO jusqu'à mardi. "Cependant au fil des discussions, j'ai su que la gouvernance de la Fédération internationale de lutte à cette époque n'était pas optimale: il n'y avait pas de sportif avec un droit de vote au conseil exécutif, ni au niveau de l'assemblée générale, pas de commission des athlètes, pas de femme au conseil exécutif et les règles manquaient de clarté et n'étaient pas forcément comprises du grand public. Il y avait un certain nombre de choses inadéquates et c'est pour cela que la commission exécutive a pris cette décision", a expliqué le Belge, qui n'avait lui-même pas participé au vote.

Leçon apprise

Depuis qu'elle a été condamnée à se battre pour éviter de finir aux oubliettes olympiques après Rio, la lutte a entrepris une métamorphose salutaire. La Fédération internationale (FILA), qui a changé vite fait de président après le coup de tonnerre de l'hiver, a révisé en profondeur ses statuts pour les rendre plus démocratiques, tout comme ses règles, pour rendre les combats plus attractifs.

"C'est un euphémisme de dire qu'aujourd'hui est le jour le plus important pour notre sport en trois mille ans d'existence", a lancé Nenad Lalovic, le nouveau patron de la Fédération, en s'adressant aux membres du CIO. "La lutte a appris la leçon", a assuré le Serbe, dont le charisme a beaucoup contribué à sauver son sport.

Selon lui, cette crise a permis à la lutte de changer. "On a parlé de corruption mais ce ne sont que des rumeurs, rien de concret. Le meilleur moyen de lutter contre cela est d'avoir des règles de transparence", a-t-il souligné, lors d'une conférence de presse.

Au terme de ces sept mois de crise, la lutte a gagné gros: elle est la seule à avoir une place assurée au menu des Jeux de 2024. Car le couperet pourra tomber sur l'un des 27 autres sports composant le spectacle de Rio, quand le CIO entreprendra de revoir à nouveau le programme olympique.

Cependant, la mésaventure de la lutte va aussi servir de leçon au CIO. Car le long, fastidieux et dispendieux processus entrepris pour rénover le programme olympique afin de séduire des nouveaux publics n'aura été qu'un coup d'épée dans l'eau, ou presque.

Aussi l'Association des fédérations olympiques d'été (ASOIF) souhaite qu'à l'avenir l'examen porte non plus sur les sports dans leur globalité, mais sur toutes les compétitions et disciplines de tous les sports. Certaines trop similaires pourraient être ainsi supprimées pour faire de la place à de nouveaux sports, afin de rester dans la limite de 10.500 athlètes fixée par la charte olympique.

Résultats et Champions

Un exemple de précocité (7eme joueuse mondiale en juin 2012 à seulement à 16 ans), elle est l'une des joueuses les plus titrées avec sept titres de championne du monde individuelle et 4 titres mondiaux par équipes. Sept fois championne du monde : 2015, 2016, 2018, 2019, 2021, 2022 et 2023 (finaliste en 2013, 2017 et 2024), seule la Malaisienne Nicol David a fait mieux avec 8 titres. Elle fut la première Egyptienne sacrée (en 2015) et également la plus jeune joueuse de l'histoire, à s...
L'actuelle n°1 mondiale, une place qu'elle a atteint pour la première fois en juillet 2020 après la retraite sportive de sa compatriote Raneem El Weleily. Elle perd cette place quatre mois plus tard puis la reprend en avril 2022. Elle fait partie de cette formidable nouvelle génération égyptienne qui domine le squash mondial. Elle a fait ses études au Lycée français du Caire obtenant mention très bien en scientifique. Championne du monde en 2024 en battant sa grande rivale égyptienne...
Avec sa soeur Tinne, elle font partie des meilleures joueuses européennes. Championne d'Europe en individuel en 2019 (2eme en 2016 et 2022, 3eme en 2018, 4eme en 2015 ; 3eme par équipes en 2018 et 2019). Quart de finaliste aux championnats du monde en 2023. Parmi ses victoires : l'Open de France et de Malaisie en 2022. Quart de finaliste au British Open en 2019. Après sa victoire à l'Open de Malaisie en novembre 2022, elle intègre le top-10 mondial (9eme joueuse), une grande prem...
Premier joueur sud-américain devenu champion du monde, en 2024 après avoir battu le triple champion du monde égyptien Ali Farag puis Mostafa Asal en finale. Premier joueur sud-américain devenu n°1 mondial, en avril 2023. Premier Péruvien vainqueur d'un tournoi en PSA. Champion du monde junior en 2014 et 2015. Médaillé d'or aux Jeux Panaméricains en 2019 et 2023. Parmi ses 19 titres : le tournament of Champions en 2023 (finaliste en 2022 et 2024), l'US Open en 2022 (finaliste en 2...
Surnommé 'Raging Bull' à cause de son comportement provocatif et anti-sportif sur les courts. Numéro-1 mondial en janvier 2023. Vice champion du monde en 2024 (3eme en 2022 et 2023). Parmi ses victoires : la finale des World Series en 2021, 2022 et 2023, l'US Open en 2021, l'Open de Hong Kong en 2022 et l'Open d'El Gouna en 2022 et 2023. ...
Numéro-1 mondial en mars 2022 (premier néo-zélandais de l'histoire sacré chez les hommes), une place qu'il conserve en 2023. Vice champion du monde en 2020 (3eme en 2021, 2022 et 2024). Parmi ses victoires les plus prestigieuses : le British Open en 2021 (premier néo-zélandais vainqueur) et 2022, le Windy City Open en 2022 (finaliste en 2020), le Canary Warf Classic en 2019, 2021, 2023 et 2024, l'US Open et le Hong Kong Open en 2023. Médaillé d'or aux Jeux du Commonwealth en ...
Finaliste des championnats du monde individuel en 2018 (3eme en 2017) et championne du monde par équipes en 2012, 2018 et 2022 (3eme en 2014). 12 victoires sur le World Tour dont l'US Open en 2017 (finaliste en 2015 et 2019). Finaliste du championnat du monde en 2019, des World Series en 2020, du Tournoi des Champions en 2018, de l'Open de Hong Kong et de Malaisie en 2014. Championne d’Egypte en 2013, 2016, 2018 et 2019. Championne du monde junior en 2011 (finaliste en 2009 et ...
Il a été n°1 mondial pendant plusieurs années (pour la première fois en mars 2019 et une nouvelle fois en novembre 2020). Champion du monde en individuel en 2018, 2021, 2022 et 2023 (3eme en 2017) rejoignant au palmarès deux autres joueurs avec 4 titres, Amr Shabana et Geoff Hunt. Champion du monde par équipes en 2017, 2019 et 2023. Il a remporté 42 titres sur le circuit mondial (32 fois finaliste) dont le British Open en 2023 (finaliste en 2019, 2021, 2022 et 2024), la finale des Word Serie...
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