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© AFP/Paul Ellis
Johnathan Thurtson de l'équipe d'Australie lors de la finale du Mondial-2013 de rugby à XIII contre la Nouvelle-Zélande le 30 novembre 2013 à Manchester
L'Australie a joué sur sa fraîcheur samedi pour reprendre son bien et humilier (34-2) la Nouvelle-Zélande en finale du Mondial-2013 de rugby à XIII à Manchester, le champion du monde sortant ayant perdu trop de forces lors de sa demi-finale homérique contre l'Angleterre.
En décrochant leur 10e titre en 14 éditions, les Kangourous prennent du même coup leur revanche après s'être inclinés 34-20 en finale de l'édition 2008 contre les Kiwis.
A Old Trafford, devant 74.468 spectateurs, les Néo-Zélandais sont tombés contre des Australiens emmenés par le revenant Billy Slater, qui ont parfaitement su exploiter la baisse régime de leurs adversaires et le jour sans de leur star Sonny Bill Williams.
Alors que son équipe campait à proximité de l'en-but adverse, le Néo-Zélandais a ainsi offert le 5e et dernier essai à Morris (72), son 2e personnel après celui de la 53e minute, en se faisant intercepter sa passe, déclenchant ainsi une contre-attaque sur toute la longueur du terrain.
La première incursion des hommes en noir dans le camp adverse à la demi-heure de jeu, via l'ailier Vatuvei, avait déjà été sévèrement réprimée par les Australiens, puisque Cronk avait inscrit le 2e essai du match sur l'action suivante (mi-temps: 16-2).
De façon générale, les coéquipiers de Mannering ont déjoué de bout en bout et fait preuve d'une surprenante nervosité, qui s'est traduite par leur incapacité à plaquer proprement et à se placer efficacement dans les regroupements.
Dans le camp d'en face, deux hommes en ont profité pour tirer leur épingle du jeu.
Mis au repos lors de la facile qualification en demi-finale contre les Fidji (64-0), l'arrière Billy Slater s'est servi de ses jambes toutes fraîches pour inscrire deux essais, dont le premier du match (19), alors qu'une pénalité de Johnson avait jusque-là répondu à celle de Thurston (2-2).
Rien ne laissait alors supposer qu'il s'agirait des deux seuls points des Néo-Zélandais...
Mais l'ouvreur Jonathan Thurston, auteur de 14 points au pied et surtout d'une formidable présence dans le jeu de son équipe, a lui aussi su parfaitement exploiter les failles adverses et maintenu le ballon dans le camp du vaincu.
"C'est un rêve qui devient réalité, s'est ensuite réjoui l'Australien. Tout au long du tournoi, on a su monter en régime, notre défense a été inébranlable et on l'a encore montré aujourd'hui".