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© AFP/LIONEL BONAVENTURE
la star de la natation, l'Américain Michael Phelps
avec sa femme Nicole Johnson Phelps en conférence de presse, le 16 février 2017 à Paris
"Devenir père m'a appris à avoir beaucoup de patience", a reconnu jeudi le nageur américain Michael Phelps , sportif le plus titré des jeux Olympiques (23 médailles d'or) et retraité des bassins depuis son triomphe à Rio en août dernier.
En tournée promotionnelle pour sa marque de maillots de bain à Paris, l'athlète a avoué ne nage plus que "3 à 4 miles par jour", mais occupe son quotidien avec son fils Boomer, âgé de presque un an, un "véritable défi" dans sa nouvelle vie.
Question: A quoi ressemble votre quotidien de retraité?
Réponse: "Ma journée ne commence pas toujours au réveil de Boomer (son fils). Puis après, comme tout le monde, on prend notre petit-déjeuner et notre café. Je fais du sport quatre à cinq fois par semaine, pas uniquement de la natation. On m'a dit que pour garder totalement le niveau, je devrais nager 7 à 8 miles par jours, alors que je nage 3 à 4 miles. Mais ça va, parce que je pratique aussi d'autres sports, je fais un peu de golf notamment. Je traîne un peu à la maison, mais on a aussi pas mal de voyages à faire pour les loisirs ou le travail. Il y a toujours quelque chose sur le feu. C'est amusant. On s'occupe aussi de notre fils Boomer."
Q: Qu'a changé pour vous la paternité?
R: "Devenir père, ça m'a appris à avoir beaucoup de patience, que je n'avais pas avant pour être honnête. C'est incroyable de voir vivre Boomer. On le met au lit, il crie, il hurle, il s'accroche aux barreaux de son lit, il pleure. Et il est rusé, parce qu'il fait semblant de dormir et lorsque l'on quitte la chambre il se met à hurler. Il a compris. La paternité, être le père d'un petit enfant, c'est un véritable défi. C'est quelque chose que j'apprécie."
Q: Vous ressemble-t-il déjà sur certains aspects?
R: "Mon entraîneur me disait en le regardant qu'il avait les mêmes expressions que moi, que l'on voit tout de suite sur son visage s'il est en colère, déçu ou joyeux, que tout se traduit dans ses traits. Il paraît que j'étais comme ça moi aussi quand j'étais nageur. C'est un défi peut-être plus important que d'être le nageur que j'ai été en compétition. Pour le calmer, je sais ce qu'il faut faire: je l'empoigne sous mon bras et il adore ça."
Propos recueillis en conférence de presse.