Les Championnats d'Europe de lutte, de mardi à dimanche à Riga, se dérouleront sans la plupart des lutteurs de premier plan, en pleine préparation en vue des tournois de qualification olympique (TQO), dont le premier est programmé dans cinq semaines en Serbie.

Dans ce contexte, les nations, dont la France, qui espère deux sélectionnés et une médaille aux Jeux de Rio, seront réduites au minimum.

Ainsi, en lutte féminine, Aurélie Basset en moins de 58 kg sera l'unique Bleue. "Plusieurs fois médaillée lors des tournois de début de saison, elle n'a cependant pas réussi à remplir nos critères de sélection directe pour participer aux TQO. Son objectif est simple: effectuer une bonne prestation en Lettonie", a expliqué l'entraîneur de cette catégorie, David Legrand.

Chez les hommes, la France présentera deux athlètes en lutte libre: Zoheir El Ouarraqe (-57 kg) et Iouri Siemakin (-65 kg) et deux en gréco-romaine, Hrachia Malkhassian (-66 kg) et Evrik Nikhogosyan (-75 kg).

"Hracia a tout à prouver car il était encore junior l'année dernière", a expliqué Christophe Guénot, entraîneur en gréco-romaine. "Nous prévoyons avec lui des objectifs à plus long terme, comme Tokyo 2020, mais cette compétition référence est une très bonne expérience pour débuter chez les seniors", a-t-il commenté.

"Evrik Nikhogosyan aura fort à faire car ce sera sa dernière chance pour être éventuellement aligné dans les TQO", a-t-il conclu.

A six mois des jeux Olympiques, trois tournois qualificatifs sont au calendrier, en Serbie (15-17 avril), en Mongolie (22-24 avril) et en Turquie (6-8 mai).