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© AFP/FRANCK FIFE
Les joueurs de l'équipe de France de hockey sur glace se congratulent après un but contre la Finlande lors du Mondial, le 7 mai 2017 à Paris
Les hockeyeurs français ont écrit l'une des plus belles pages de l'histoire de leur sport en écrasant 5 à 1 les Finlandais, vice-champions du monde, devant 11.000 supporteurs dans leur deuxième rencontre du Mondial, dimanche à Paris-Bercy.
"Ce match-là, on s'en souviendra toute notre vie! Ca a donné des frissons à tout le monde", a réagi l'un des anciens de l'équipe, Damien Fleury, auteur du dernier but.
Même si la France est un petit pays de hockey, avec à peine 22.000 licenciés, on savait les Bleus capables de prouesses. Au Mondial-2013, ils avaient accroché à leur tableau de chasse la Russie puis au Mondial-2014 le Canada.
"Chez nous, devant un très beau public, je place cette victoire à égalité avec ces deux-là", a commenté le capitaine Laurent Meunier , vétéran de 38 ans qui joue son dernier Mondial à Paris.
La défaite subie d'entrée vendredi contre la Norvège (3-2) avait un peu calmé l'enthousiasme et on n'imaginait pas un aussi prompt rebond.
Pour dominer la Finlande, une des six nations majeures du hockey, qui compte deux titres mondiaux à son palmarès (1995, 2011) et deux places de finaliste lors des trois dernières éditions (2014, 2016), les Français ont profité de la qualité de leurs deux joueurs de NHL, Antoine Roussel , auteur de deux buts, et Pierre-Edouard Bellemare , un but et une assistance. Les deux "Nord-Américains" ont aussi été essentiels quand il a fallu résister en infériorité numérique, à 4 contre 5 et même une fois à 3 contre 5.
- Hardy, gardien décisif -
Le gardien Florian Hardy a été un héros plus inattendu. Doublure habituelle de Cristobal Huet , il remplaçait le meilleur hockeyeur français de l'histoire laissé au repos pour des "raisons stratégiques", selon le capitaine Meunier. De même Stéphane Da Costa, auteur des deux buts la veille contre les Norvégiens mais légèrement souffrant, n'était pas dans l'effectif.
Se jetant sur tous les palets, il a fait se lever le public sur un arrêt de la crosse dans le deuxième tiers, qui a permis aux Bleus de virer à 3-1 (grâce à un but de Valentin Claireaux). Généreux, Bellemare lui a cédé sa récompense de "joueur du match". "Ce n'était pas pour moi mais pour lui!".
Les Bleus, troisièmes du groupe B, se sont relancés dans la course aux quarts de finale. Ils ont fait un pas vers leur objectif prioritaire, le maintien dans l'élite.
Après un jour de repos lundi, ils affronteront la Suisse mardi dans leur troisième match. L'emporter serait également un exploit car les Helvètes sont septièmes au classement mondial quand les Français sont quatorzièmes.
"Il ne faut pas arriver en disant qu'on va gagner. Ce sont des équipes meilleures que nous, mais on est capable de les battre si on a la bonne mentalité", a estimé Meunier.