Happy Birthday : |
© AFP/CHRISTOPHE SIMON
L'attaquant canadien Claude Giroux (c) face aux Norvégiens Henrik Odegaar (g) et Aleksander Reichenberg (d) au Mondial de hockey sur glace, le 15 mai à Paris
Le Canada et la Russie, que tout le monde voyait se disputer l'or du Mondial-2017 de hockey sur glace, s'affronteront dès les demi-finales, samedi (15h15) à Cologne, où l'autre affiche opposera également des habitués du podium, la Suède et la Finlande (19h15).
Depuis dix ans, les Russes ont raflé quatre titres et les Canadiens trois, dont les deux derniers. C'est un faux-pas des Russes contre les Etats-Unis en poule qui a débouché sur cette finale avant la lettre.
L'opposition de style entre Est-Européens et Nord-Américains devrait donner un match spectaculaire.
"Le style canadien est beaucoup plus direct. On met le palet dans la zone offensive et on travaille pour la récupération. Tous les palets vont à la cage. Chez les Russes il y a plus de virtuosité et un jeu de passes plus élaboré", explique Pierre Pousse , l'entraîneur-adjoint de l'équipe de France.
Même avec leur sélection 100% NHL, les Canadiens ont dû batailler plusieurs fois dans leur groupe à Paris et ont même perdu un match contre la Suisse (3-2 a.p.). En quarts de finale, les Allemands ont fait durer le suspense jusqu'à la fin en ne s'inclinant que 2-1.
- Suède-Finlande, une vieille rivalité -
"Ils sont moins dominateurs que les deux dernières années, mais il ne faut jamais les enterrer. Ils ont des joueurs capables de faire la différence à tout moment", dit Pierre Pousse , citant l'attaquant des Colorado Avalanche Nate McKinnon (12 points depuis le début du Mondial) et celui des Philadelphie Flyers Claude Giroux.
Chez les Russes, c'est aussi un joueur de NHL, Artemi Panarine, qui crève l'écran. L'avant des Chicago Blackhawks est le meilleur pointeur du tournoi avec 14 points (4 buts, 10 assistances), juste devant son coéquipier Nikita Koutcherov, des Tampa Bay Lightening.
L'autre demi-finale sera une explication entre voisins. "Il y a une très vieille rivalité entre eux et c'est souvent la Suède qui l'emporte. Mais la Finlande peut créer la surprise. La Finlande, c'est la conservation du palet à l'extrême. Les Suédois défendent très bien, c'est la base de leur jeu, mais ils ont aussi de très bons joueurs en attaque comme William Nylander", explique Pierre Pousse .
Quoi qu'il arrive, il n'y aura aucune nouveauté sur le podium mondial. Les quatre pays présents à Cologne ont raflé 23 des 30 médailles distribuées lors des dix dernières éditions et 9 titres sur 10, la Finlande ayant gagné en 2011 et la Suède en 2013.