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© AFP/Kirk Irwin
Austin Watson, le 51 des Nashville Predators (d), face à Olli Maatta et le goal Matt Murray des Pittsburgh Penguins, le 8 juin 2017 à Pittsburgh en Pennsylvanie (USA)
Après deux lourdes défaites à Nashville, Pittsburgh a corrigé les Predators 6 à 0 jeudi devant son public et n'a plus besoin que d'une victoire pour devenir la première équipe à conserver la Coupe Stanley depuis 1998.
Il n'a fallu que 91 secondes aux Penguins et à leur star Sydney Crosby pour dissiper les doutes nées après deux nets revers (5-1 et 4-1) sur la glace de Nashville.
Profitant d'une situation de supériorité numérique, Justin Schulz, servi par Crosby, l'une de ses trois assistances de la soirée, a rapidement rassuré son équipe et fait douter Pekka Rinne.
Le gardien de but finlandais de Nashville, intraitable lors des deux précédents matches, a vécu une soirée cauchemardesque: il a concédé deux autres buts, face à Bryan Rust et Evgeni Malkin , avant d'être rappelé sur le banc à l'issue du 1er tiers-temps.
Son remplaçant Juuse Saros n'a pas fait beaucoup mieux: il a concédé lui aussi trois buts dans une 2e période au scénario quasiment identique à la première.
Avant de pouvoir célébrer son cinquième titre de champion NHL, Pittsburgh va devoir réussir un exploit dès dimanche à Nashville où les Predators n'ont concédé qu'une seule défaite en dix matches de play-offs.
"On va être opposé à une équipe qui n'a plus le choix, rien n'est joué encore, on a encore beaucoup de travail qui nous attend", a prévenu Crosby, en quête de sa troisième Coupe Stanley.
Nashville qui dispute sa première finale, a reçu un coup au moral, mais n'abdique pas.
"Cela va être difficile d'oublier rapidement une telle défaite, personne n'aime perdre en jouant aussi mal, mais en même temps, cette équipe a une telle confiance en elle dans sa patinoire que je ne me fais pas de soucis", a assuré Peter Laviolette, l'entraîneur des Predators.