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© AFP/THOMAS SAMSON
Le gardien français Ronan Quemener face à la Norvège au Mondial, le 6 mai 2017 à Paris
Les hockeyeurs français rêvaient d'un départ en fanfare dans le premier Mondial organisé dans l'Hexagone depuis 66 ans, mais ils ont dû s'incliner face aux Norvégiens, 3 à 2, samedi à Paris-Bercy.
Pleins d'envie devant 7800 supporters, les Bleus n'ont pas réussi à prendre leur revanche sur l'équipe qui les avait privés d'un billet pour les prochains jeux Olympiques, en septembre dernier à Oslo (2-1).
Cette défaite ne met pas danger l'objectif prioritaire, le maintien dans l'élite - il faut pour cela ne pas terminer dernier du groupe B - mais il éloigne un peu le rêve de participer aux quarts de finale.
"S'il reste de la place, on ne va pas se gêner, mais ça compromet le pourcentage de chances", a reconnu le gardien vétéran Cristobal Huet , 41 ans.
Lors des six matches restant à disputer, les Français seront pratiquement obligés de réussir au moins un exploit contre l'une des nations majeures de leur groupe, comme ils l'avaient fait en 2013 contre la Russie et en 2014 contre le Canada, année de leur unique quart de finale.
La première qu'ils croiseront sera la Finlande, finaliste de deux des trois dernières éditions (2014, 2016), dès dimanche (16h15).
Face à la Norvège, les Français ont cédé dans le deuxième tiers-temps. Huet s'est d'abord incliné sur un tir dans un angle fermé (26e), puis les Scandinaves ont creusé l'écart alors qu'ils jouaient à 5 contre 3, le capitaine Laurent Meunier puis Olivier Dame-Malka ayant été envoyés en "prison".
Ils ont eu le mérite de ne pas s'effondrer, malgré la multiplication des infériorités numériques (12 min contre 6 min aux Norvégiens dans cette période).
Stéphane Da Costa même a relancé le suspense à deux reprises, la première fois à la fin du deuxième tiers-temps (39e) et la seconde à dix minutes de la fin, quelques secondes après le troisième but norvégien (50e).
Mais malgré une forte pression sur la cage scandinave et une nouvelle période à 5 contre 4, les Bleus n'ont pas pu accrocher une prolongation.
"On n'a pas su faire la différence en avantage numérique. On a eu quelques chances d'égaliser mais on n'a pas assez lancé au filet et on a manqué d'opportunisme", a commenté Antoine Roussel , l'un des deux joueurs français de NHL avec Pierre-Edouard Bellemare .