Happy Birthday : |
© AFP/Ilmars Znotins
Le gardien de l'Equipe de France Cristobal Huet
lors du tournoi de qualification pour les Jeux de Sotchi contre le Kazakhstan, à Riga (Lettonie), le 7 février 2013
L'équipe de France de hockey sur glace débute les Championnats du monde en Finlande et en Suède vendredi par un match difficile face à la Slovaquie, avec l'envie de faire oublier sa non-qualification aux jeux Olympiques de Sotchi.
La France a hérité d'une poule relevée. Une seule équipe, l'Autriche, occupe un rang inférieur au sien dans le classement de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF). Surtout, elle aura maille à partir le 9 mai avec les Russes, champions du monde en titre, et le 6 mai avec les Finlandais, N.2 mondiaux.
"Nous sommes réalistes, explique Dave Henderson, le sélectionneur de l'équipe de France. Aujourd'hui, nous sommes 14e (au classement IIHF, ndlr), on navigue entre la 14e et la 18e place, notre objectif, c'est de rester dans l'élite mondiale".
Les quatre premières des huit équipes de chacune des deux poules seront qualifiées pour les quarts de finale de la compétition. L'équipe qui termine dernière est reléguée en division inférieure, la Division 1. "Si le maintien est acquis, on pourra viser plus loin", poursuit l'entraîneur d'une équipe qui se veut "préparée à aller jusqu'au bout".
Les Bleus se sont préparés en disputant une série de sept matches en avril, "pas brillante" de l'aveu même du sélectionneur, avec deux victoires pour cinq défaites.
Dave Henderson relativise : "A part les deux premiers matches où on a été hors sujet (défaites 4-2 et 7-3 contre la Norvège, ndlr), les choses se mettent en place peu à peu".
"C'est sûr que ça n'est pas plaisant de perdre. Mais on préfère jouer des matches difficiles et les perdre, il y a plus d'enseignements à en tirer".
La compétition aura cette année une saveur particulière: la France est candidate aux côtés de l'Allemagne à l'accueil du Mondial-2017. L'IIHF décidera mi-mai du ticket gagnant, et pourrait se laisser influencer par les résultats des équipes durant ce Championnats du monde.
"On a envie que la Fédération gagne le droit d'organiser le Mondial, bien sûr. Après, on ne peut pas dire que ça nous mette une pression supplémentaire", assure Dave Henderson. "Ce pour quoi on va se battre, c'est avant tout pour pouvoir rester dans l'élite."
La Russie, elle, aura fort à faire pour défendre sa couronne, convoitée notamment par le Canada, la Slovaquie et la République tchèque.
Des surprises pourraient cependant avoir lieu avant la finale le 19 mai à Stockholm, car la saison dans la Ligue professionnelle nord-américaine (LNH) n'est pas encore terminée à cause du lock-out qui a retardé son coup d'envoi.
Certaines sélections nationales pourraient donc être amputées de joueurs cadres, retenus par leur club.