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© AFP/THOMAS SAMSON
Le Français Teddy Da Costa à la lutte avec le Tchèque Roman Horak, dans le groupe B du Mondial, le 14 mai 2017 à Paris
Les hockeyeurs français ne joueront pas les quarts de finale du Mondial après leur défaite contre la République tchèque 5 à 2, dimanche à Paris-Bercy.
Les Bleus gardaient une petite chance de qualification avant le match Suisse-Finlande en soirée, mais la victoire des Nordiques (3-2) les a définitivement mis hors course. Ils disputeront donc pour l'honneur leur dernière rencontre lundi (20h15) face à la Slovénie.
Les Français peuvent être fiers d'un tournoi qu'ils termineront avec trois ou quatre victoires, dont la plus belle, sur la Finlande (5-1), est une première dans l'histoire de leur sport. Leur objectif prioritaire, le maintien en première division, a été obtenu deux matchs avant la fin.
Mais ce sont les Canadiens, les Tchèques et très probablement les Suisses et les Finlandais qui verront la phase finale.
"Si on nous avait dit qu'on serait en position de finir avec dix points (en cas de victoire sur la Slovénie), on aurait signé tout de suite", a souligné le défenseur Yohann Auvitu .
Mais il faudra un peu de temps pour évacuer une inévitable frustration. Celle d'avoir montré leur meilleur visage contre les nations les plus fortes, la Suisse et la Finlande, battues, et aussi le Canada, sérieusement ballotté, mais d'avoir laissé filer les points qui vont leur manquer au bout du compte face aux équipes les plus abordables, la Norvège (défaite 3-2) et le Bélarus (victoire aux tirs au but).
- "Un coup de massue" -
Contre la République tchèque, les Français n'ont pas démérité non plus. Au contraire, ils ont perturbé le jeu de passes très technique de leur rival, une des grandes nations du hockey, six fois championne du monde. Mais ils n'ont pas assez concrétisé leurs nombreuses occasions pendant les "jeux de puissance", les périodes de supériorité numérique.
"On est tombé sur un grand gardien qui a fermé la porte", a reconnu l'entraîneur Dave Henderson.
Les Bleus étaient encore à égalité 1 à 1 au milieu du deuxième tiers-temps. Stéphane Da Costa avait égalisé grâce à un magnifique slalom près de la cage tchèque.
Le deuxième but tchèque leur a mis un "coup de massue", selon les mots d'Auvitu. L'avant Michal Repik franchissait tout juste la porte de la "prison" où il venait de passer quatre minutes d'infériorité numérique très pénibles pour son équipe, lorsqu'il a reçu le palet et trompé le gardien Florian Hardy entre les jambes, de loin, d'un tir détourné.
L'équilibre de la rencontre n'a plus changé pendant les trente dernières minutes. Le deuxième but français, inscrit sur une contre-attaque par Antoine Roussel pour revenir à 2-4 à dix minutes de la fin, n'a pas suffi à relancer le suspense.
"On était un peu moins vifs que les autres jours et un peu en retard. Les Tchèques ont une très, très bonne équipe", a reconnu l'entraîneur Dave Henderson.