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© AFP/Alexander Nemenov
L'attaquant allemand Yannic Seidenberg (d.) bloque le défenseur des Bleus Jonathan Janil (c.) devant le portier français Cristobal Huet
(g.) lors du match du Mondial-2013 entre l'Allemagne et la France à Helsinki, le 14 mai 2013.
La France a terminé son parcours à la fois détonant et frustrant dans le Mondial-2013 de hockey sur glace mardi à Helsinki sur une défaite en prolongation (3-2) face à l'Allemagne.
Avant même d'entrer sur la glace de la Hartwall Arena, les Bleus savaient qu'ils disputaient, quel que soit le résultat de leur duel face à l'Allemagne, leur dernier match.
La victoire plus tôt de la Slovaquie face aux Etats-Unis (4-1) avait en effet scellé leur destin et leur fermait définitivement la porte des quarts de finale, un stade de la compétition que la France n'a plus atteint depuis... 1995.
Même éliminés, les joueurs de Dave Henderson ont pris le match par le bon bout, marquant dès les premières minutes (1:42) par Desrosiers, mais les Allemands qui avaient eux aussi perdu tout espoir de disputer les quarts avec la victoire slovaque, égalisaient en fin de premier tiers-temps.
Les Bleus reprenaient l'avantage en fin de deuxième période par Roussel (34:57), avant l'égalisation allemande par Wolf (41:24) en troisième période dans une rencontre qui avait perdu en intensité et engagement.
L'Allemagne n'a eu besoin que de 65 secondes en prolongation pour décrocher la victoire par Eckhoff qui offrait à son pays un premier succès face à la France dans le cadre d'un CHAMPIONNAT DU MONDE depuis 20 ans.
La France s'arrête donc en phase de poules mais, après son échec en février dans la quête d'un billet pour les JO-2014, a atteint son objectif, à savoir assurer son maintien dans l'élite.
Mais les Bleus peuvent avoir des regrets après leur historique victoire contre la Russie, championne du monde en titre (2-1) et surtout leur défaite contre la Lettonie (3-1) lundi, revers cinglant qui les prive des quarts de finale.
"On aurait dû gagner ce match contre l'Allemagne en marquant plus tôt, on s'est tiré un coup de pistolet dans le pied et c'est chiant", a regretté Antoine Roussel .
"On a gagné le match qu'il fallait gagner contre l'Autriche. Après, on a fait sensation en battant la Russie, mais cette victoire nous a coûté beaucoup d'énergie émotionnellement. Peut-être que tout ce qui a été dit sur nous en France après cette victoire a été difficile à supporter pour les plus jeunes", a analysé le capitaine Laurent Meunier .