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La fête du hockey est de retour à Bercy: la finale de la Coupe de France opposera dimanche (15h00) les prestigieux clubs de Rouen et Grenoble, après un exil marseillais forcé.
Réfection du POPB oblige, la finale la saison passée s'était jouée sur les bords de la Méditerranée, bien loin des rives de Seine et de ses plus de 10.000 spectateurs.
"Les joueurs, les clubs de supporteurs sont contents. A Marseille, ce n'est pas pareil, les clubs nous l'ont dit. A Bercy, on va rentrer dans nos pénates", se réjouit le président de la Fédération française de hockey (FFHG), Luc Tardif .
Un enthousiasme d'autant plus fort qu'en 2016, la FFHG va fêter ses dix ans et qu'en 2017, la France et l'Allemagne coorganisent le Mondial.
"On voulait à tout prix revenir à Bercy et s'acclimater au nouvel environnement technique. Tout le monde est heureux de redécouvrir Bercy", continue Luc Tardif , bien content que "la barre des 10.000 places" soit à nouveau "dépassée".
Sur la glace, l'affiche est belle pour ce match de gala: presque un "clasico". Rouen, treize titres de champion de France, comptera sur la meilleure attaque de la Ligue Magnus, emmenée par le Canadien Jason Krog, pour aller chercher une sixième Coupe de France.
"Rouen arrive en pleine confiance mais dispose d'un calendrier énorme, soumis à rude épreuve", analyse Luc Tardif . "Les Brûleurs de Loups (de Grenoble) ont de quoi défendre leurs chances."
Plus à la peine en championnat, actuellement 8e, Grenoble, six fois champion de France, s'appuiera sur l'une des meilleures défenses de la Ligue Magnus et son mur porteur, le gardien letton Ervins Mustukovs (91,8% arrêts).
De quoi ravir les supporters normands et isérois, mais aussi les fans franciliens, sevrés de hockey le reste de l'année. Pour ces derniers, un peu de patience, cette finale est un hors-d'oeuvre avant un retour de l'équipe de France à Bercy en avril contre le Danemark. Mais surtout, ce Rouen-Grenoble fait office de première répétition avant le Mondial-2017.