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L'équipe de France de hockey sur glace s'est inclinée logiquement, face à la République tchèque (5-1), malgré une bonne résistance pendant les deux premières périodes, jeudi à Prague, lors du Mondial-2015.
Cette défaite, même si une victoire aurait été un exploit retentissant, ne fait pas les affaires des Bleus dans l'optique du maintien, puisque mercredi, la Lettonie, un concurrent direct, s'est imposée contre la Suisse en prolongation (2-1).
Au classement, les joueurs du sélectionneur Dave Henderson n'ont plus qu'un point d'avance sur les deux derniers du groupe A, les Lettons et les Autrichiens (un match en moins). Les deux prochains adversaires finalistes aux Jeux de Sotchi, le Canada (or) puis la Suède (argent), étant hors de leur portée, les hockeyeurs français joueront leur maintien lors de la dernière journée mardi, contre la Lettonie.
Devant une foule électrique, les Bleus, sans Cristobal Huet et Stéphane Da Costa, laissés au repos, ont longtemps cru pouvoir réaliser un coup pendable. Pendant deux périodes, ils ont eu les images de 2013 contre la Russie ou de 2014 contre le Canada dans la tête. Tenir derrière, placer des contres devant... et croiser les doigts.
Florian Hardy réalisait les arrêts en première période, mais le gardien de Munich, masqué à chaque fois, encaissait deux tirs de la ligne bleue d'Ondrej Nemec (21:10) et Vladimir Sobotka (26:58) en deuxième tiers-temps.
Les Français, jusque-là dominés physiquement par les hôtes du Mondial, reprenaient du poil de la bête. Kevin Hecquefeuille redonnait espoir aux Bleus d'un tir du poignet dans le trafic (2-1, 28:41) . Dans le même temps, les solides Sacha Treille, Antoine Roussel et Antonin Manavian bousculaient les Tchèques, de plus en plus frustrés par les arrêts de Florian Hardy.
En début du dernier tiers, Damien Raux manquait l'égalisation de quelques centimètres sur une action confuse.
Les Bleus avaient manqué leur chance... Moins de trois minutes plus tard, la légende Jaromir Jagr trompait Hardy (44:25) devant une O2 Arena en plein délire. Les Tchèques pouvaient dérouler : Nemec inscrivait un doublé (48:28) et Roman Cervenka plantait le dernier clou dans le cercueil français (54:49).