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© AFP/Ina FASSBENDER
Les Canadiens qualifiés pour les demi-finales du Mondial, à l'issue de leur victoire sur l'Allemagne à Cologne, le 18 mai 2017
Les demi-finales du Mondial de hockey sur glace opposeront le Canada à la Russie et la Suède à la Finlande samedi à Cologne.
La hiérachie mondiale a été respectée jeudi dans les quarts de finale Canada-Allemagne (2-1), Russie-République tchèque (3-0), Finlande-Etats-Unis (2-0) et Suède-Suisse (3-1).
Le match entre les Russes et les Canadiens, vainqueurs de sept des dix dernières éditions (quatre pour les Est-Européens, trois pour les Nord-Américains) sera le grand choc des demies.
Le Canada, avec son équipe 100% NHL, a eu du mal à se défaire des Allemands, qui ne possèdent que quelques éléments dans la grande ligue nord-américaine mais étaient poussés par 18.000 supporteurs. La Mannschaft s'est même permis de relancer le suspense en réduisant l'écart, en infériorité numérique, à sept minutes de la sirène.
Le premier but n'est arrivé qu'à la fin du premier tiers-temps (par Mark Scheifele) pendant le premier jeu de puissance (supériorité numérique) du match, et le deuxième à la fin de la deuxième période (Jeff Skinner).
Avant cela, les Finlandais avaient créé une demi-surprise en battant les Etats-Unis, compte tenu du déroulement du tournoi. Ces derniers restaient sur six victoires d'affilée, la dernière contre la Russie, alors que les Nordiques avaient peiné au premier tour, perdant trois fois.
Mais les Américains ont été trop indisciplinés (12 minute de pénalité contre 4) et ont encaissé deux buts dans les deuxième et troisième tiers-temps par Mikko Rantanen et Joonas Kemppainen.
- Les Russes faciles -
A Paris, où la proportion de joueurs de NHL était écrasante également en faveur des Suédois face aux Suisses, les Scandinaves ne se sont pas promenés. Mais les Helvètes ont eu beaucoup d'occasions mais n'ont pas trop de regrets à avoir car leur seul but a été inscrit... par un Suédois (Oliver Ekman-Larsson) contre son camp, du patin.
Les Suédois ont eux marqué trois buts qui ne doivent rien à la chance, notamment le deuxième, magnifique, sur un plongeon de William Nylander. Nicklas Backstrom (dès la 4e minute) et Alexander Edler ont été les deux autres buteurs.
Auparavant, la rencontre Russie-République tchèque, l'ancien classique du hockey (du temps de la Tchécoslovaquie) avec 13 finales entre eux de 1965 à 1983, a été la moins serrée.
Les Russes ont fait la différence dès le premier tiers-temps en marquant à deux reprises par Dmitri Orlov grâce à un exploit personnel puis par Nikita Koutcherov.
Rassurés par leur jeune gardien Andreï Vassilevski (22 ans), ils ont ensuite maîtrisé tranquillement la situation contre des Tchèques incapables de profiter de leurs périodes de supériorité numérique (10 minutes contre 6 aux Tchèques).
Artemi Panarine a enfoncé le clou à trois minutes de la fin sur une contre-attaque ultra-rapide. L'attaquant des Chicago Blackhawks a ainsi conforté sa place de meilleur pointeur du tournoi (5 buts, 10 assistances).