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© AFP/Sylvain Thomas
Le handballeur Luka Karabatic
, le 30 octobre 2012 à Montpellier
Les handballeurs montpelliériains Primoz Prost, Dragan Gajic et Luka Karabatic , mis en examen dans l'affaire des soupçons de match truqué, sont convoqués mercredi et jeudi au siège du club qui a menacé de licencier ceux qui ont reconnu avoir parié.
Les Slovènes Primoz Prost et Dragan Gajic sont reçus mercredi matin à un "entretien préalable à une mesure disciplinaire", avant Luka Karabatic jeudi.
Le frère de Nikola Karabatic a avoué avoir parié sur le fameux match Cesson-Montpellier du 12 mai, tout comme Prost. En revanche, Gajic se dit innocent, mettant en avant son comportement irréprochable pendant la rencontre.
Le club pourrait donc leur réserver un sort différent. "Les joueurs qui ont parié sur la défaite de leur équipe ne sont plus dignes de porter le maillot de ce club", a prévenu son président Rémy Lévy, accordant à l'inverse le bénéfice du doute à ceux qui affirment "les yeux dans les yeux" ne pas avoir agi de la sorte.
© AFP/Pascal Guyot
Le handballeur Primoz Prost, le 16 octobre 2012 à Montpellier
Le joueur vedette Nikola Karabatic a ainsi été réintégré la semaine dernière après un entretien avec M. Lévy, avant d'être appelé dans la foulée en équipe de France et de rejouer dimanche en Turquie, pour la première fois depuis son interpellation à l'issue de PSG - Montpellier le 30 septembre. Le Tunisien Issam Tej est dans le même cas de figure.
"Primoz (Prost) a joué la carte de l'honnêteté, et finalement le club ne récompense pas cette prime à l'honnêteté. C'est un peu énervant parce qu'on se dit: +si j'avais menti, peut-être que je pourrais jouer aujourd'hui+", déplore l'avocat du gardien, Me Franck Nicolleau, contacté par l'AFP.
"On a l'impression que Prost joue les fusibles, c'est plus simple de se séparer de joueurs d'un niveau plus faible et cela permet de sauvegarder une image", estime le conseil.
© AFP/Pascal Guyot
Le handballeur Dragan Gajic
(d) arrive avec son avocat, le 16 octobre 2012 au tribunal de Montpellier
Au total, 13 personnes, dont cinq joueurs de Montpellier et deux ex-Montpelliérains, transférés au PSG cet été, ont été mis en examen pour escroquerie aux dépens de la Française des Jeux.
Les handballeurs, dont le contrôle judiciaire a été levé le 25 octobre, ont été entendus une nouvelle fois ou vont l'être prochainement, par le juge d'instruction en charge du dossier, avant l'organisation probable de confrontations, a précisé Me Nicolleau.
La Ligue nationale de handball (LNH), elle, a lancé mardi une procédure disciplinaire à l'encontre des sept joueurs mis en examen. Ils risquent sur le plan sportif au maximum six matches de suspension, assortis de 250 euros d'amende par rencontre.