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© AFP/Franck Fife
Le joueur de Montpellier Nikola Karabatic
avant d'être placé en garde à vue, à l'issue du match contre le PSG, le 30 septembre conte le PSG à Paris.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Montpellier étudie mardi matin l'appel interjeté par les avocats des cinq joueurs de Montpellier sur les mesures de contrôle judiciaire qui leur interdit tout contact avec leur club.
Jennifer Priez et Géraldine Pillet ont également interjeté appel, les compagnes de Luka et Nikola Karabatic demandent, elles, un allégement de la caution qu'elles doivent verser, respectivement 13.000 euros et 4.400 euros.
Les joueurs ne devraient pas être présents à cette audience publique. Pour les avocats de Nikola Karabatic , Luka Karabatic , Primoz Prost, Dragan Gajic et Issam Tej , l'enjeux est d'obtenir un allégement des mesures qui les empêchent de jouer.
Selon une source proche du dossier, ce contrôle judiciaire s'apparente à une mesure de rétorsion contre les joueurs qui ont refusé de s'expliquer devant le juge -sur les conseils de leurs avocats- lors de leur interrogatoire de première comparution.
Ainsi, Nikola Karabatic s'était contenté devant le magistrat d'une déclaration liminaire: "Est-ce que j'ai parié ? Non, je n'ai pas parié. Est-ce que ma copine a parié ? Oui. Est-ce qu'elle m'a mis au courant ? Oui", avait dit notamment l'icône du handball français.
Nullité de procédure
Mais depuis, dans cette affaire où treize personnes ont été mises en examen, aucun des joueurs montpelliérains n'a été entendu.
La nullité de la procédure devrait être soulevée par les avocats des joueurs. "Il y a de nombreux points de nullités mais je ne veux pas en parler maintenant. Je réserve ça à la cour", a admis Jean-Robert Phung, le défenseur des frères Karabatic.
La cour pourrait rendre sa décision sous les 48 heures ou au plus tard dans la semaine. Une décision très attendue par le MAHB, d'autant que le club craint de plus en plus pour son avenir financier, car il ne peut comme il l'envisage, licencier ses joueurs "au cas par cas", faute de pouvoir les convoquer.
Actuellement, selon l'avocate du club, la bâtonnière Michèle Tisseyre les joueurs mis en examen sont en arrêt maladie pour dépression (les frères Karabatic) ou pour un blessure au doigt (Tej).
"Mais cette situation ne peut pas durer", a-t-elle affirmé, alors que des informations contradictoires circulent sur le paiement ou non des salaires du mois de septembre pour les joueurs concernés.