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© AFP/Pascal Guyot
Le handballeur international français Nikola Karabatic
devant le tribunal de Montpellier, le 16 octobre 2012.
Les quatre joueurs de Montpellier (MAHB), mis en examen pour escroquerie dans l'affaire des soupçons de match truqué sur fond de paris sportifs et convoqués mardi par leur club, arrivaient un à un, avant la tenue d'une conférence de presse à midi.
Les joueurs ont été convoqués par le président du MAHB, Rémy Lévy, pour des "entretiens individuels" et "informels" auxquels n'assistent pas leurs avocats.
Issam Tej a ouvert le bal à 09h00, sans faire de déclaration à sa sortie, suivi de Luka Karabatic à 10h00, puis de son frère Nikola, l'icône du handball français, à 11h00, qui eux non plus n'ont rien dit à la presse, a constaté un photographe de l'AFP. Doit suivre Primoz Prost.
La semaine dernière, le club avait précisé qu'il recevrait "individuellement les joueurs concernés, au demeurant actuellement en arrêt maladie, pour recueillir leurs observations sur les faits", avant de décider "des suites contractuelles pouvant en résulter dans le strict respect des règles du droit".
Les quatre joueurs sont soupçonnés d'avoir parié sur le score à la mi-temps du match Cesson-Montpellier du 12 mai dernier, des paris qui contreviennent "aux règles essentielles d'éthique et de morales auxquelles (le MAHB, NDLR) est profondément attaché".
Dans un communiqué, la direction du MAHB a annoncé mardi matin que M. Lévy tiendrait un point-presse à 12h00 au stade René-Bougnol "après avoir rencontré les joueurs pour des entretiens individuels".
Le président "fera part de la situation actuelle et des décisions qui seront prises par le club, dans le respect des orientations clairement définies par l'unanimité du bureau directeur", souligne le communiqué.
Dès lors que le contrôle judiciaire a été levé, les quatre joueurs mis en cause pourraient se voir remettre une convocation pour un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement.
Le club, qui s'est porté partie civile dans ce dossier, a affirmé dès le début de l'affaire qu'il prendrait des sanctions contre les joueurs au cas par cas.