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© AFP/Pascal Guyot
Le handballeur français de Montpellier Nikola Karabatic
devant le tribunal de Montpellier le 16 octobre 2012
Quatre joueurs du Montpellier Agglomération Handball (MAHB), mis en examen pour escroquerie dans l'affaire des soupçons de match truqué sur fond de paris sportifs et dont le contrôle judiciaire a été levé jeudi, sont convoqués mardi au siège du club.
Les frères Nikola et Luka Karabatic , Issam Tej et Primoz Prost seront reçus par le président du MAHB, Rémy Lévy, pour des "entretiens individuels" auxquels n'assisteront pas leurs avocats, a précisé une source proche du club.
"Ils ne se sont pas vus depuis longtemps, c'est l'occasion d'une rencontre informelle qui n'entre pas dans le cadre du suivi de leur contrat de travail", a-t-on ajouté de même source.
La semaine dernière, le club avait précisé dans un communiqué qu'il recevrait "individuellement les joueurs concernés, au demeurant actuellement en arrêt maladie, pour recueillir leurs observations sur les faits", avant de décider "des suites contractuelles pouvant en résulter dans le strict respect des règles du droit".
Les quatre joueurs sont soupçonnés d'avoir parié sur le score à la mi-temps du match Cesson-Montpellier du 12 mai dernier, des paris qui contreviennent "aux règles essentielles d'éthique et de morales auxquelles (le MAHB, NDLR) est profondément attaché".
Mardi, dès lors que le contrôle judiciaire a été levé, ils pourraient se voir remettre une convocation pour un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement, telle que déjà reçue par un autre joueur, Dragan Gajic .
Le Slovène, qui nie avoir parié, a été autorisé le 19 octobre par le juge à voir ses dirigeants. Après les avoir rencontrés le 24 octobre, il a reçu une convocation à un entretien préalable à un éventuel licenciement pour le 7 novembre.
Dans un communiqué transmis à l'AFP, le club avait fait état mardi dernier, pour le cas de Gajic, "de mesures conservatoires" et "du principe d'un nouvel entretien formel le 7 novembre prochain dans le respect des règles du Code du Travail, et de la nécessité d'accorder au joueur un délai complémentaire pour apporter tous éléments utiles à l'examen de son cas, avant toute prise de décision sur la poursuite de la relation contractuelle".
Le club, qui s'est porté partie civile dans ce dossier, a affirmé dès le début de l'affaire qu'il prendrait des sanctions contre les joueurs au cas par cas.