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© AFP/MIGUEL MEDINA
Les frères Luka et Nikola Karabatic
, durant le choc du championnat de hand contre Montpellier à Coubertin, le 23 novembre 2016
Nikola et Luka Karabatic ont "la tête dans le guidon" et n'entendent pas se laisser submerger par leurs démêlées avec la justice, ont-ils assuré mercredi après la victoire du PSG face à Montpellier (31-25), trois jours seulement après le début de leur procès en appel.
Emmêlés dans le procès en appel des paris liés à un match présumé truqué en 2012, qui a commencé lundi à Montpellier et où ils étaient tous deux présents, les frangins du PSG ont livré un gros match avec 13 buts à eux deux, huit pour Nikola, cinq pour Luka.
L'aîné a même signé, face à son ancien club, le meilleur total de sa saison en championnat.
"Face à Montpellier, c'est toujours un match particulier. C'est une grosse équipe, qui nous a déjà battu, c'est un concurrent pour le titre... Le contexte n'a pas rendu ce match plus particulier", a-t-il confié.
Avant d'ajouter: "Tout le reste, d'ailleurs, je n'y pense pas".
Même son de cloche du côté de son frère, Luka.
"Quand on est sur le terrain, on essaie de faire notre job. Nous sommes des compétiteurs: c'est un gros match, on laisse tout sur le terrain. On se bat pour nos coéquipiers, pour notre équipe. On a la chance de faire ce qu'on aime, on ne calcule pas", a-t-il souligné.
Pourtant, avec une histoire qui dure depuis plus d'un an, une certaine lassitude a pu s'installer chez les deux frères, tous deux internationaux.
"On a envie que tout ça se termine mais c'est long", confesse Luka.
"On a pris l'habitude maintenant. Il faut être patient même si c'est long. On ne va pas laisser quelque chose comme ça nous pourrir le quotidien."
La superstar du hand français comparaît en appel depuis lundi et jusqu'au 2 décembre à Montpellier avec 15 autres prévenus, dont son frère, pour des paris liés à un match présumé truqué en 2012, une affaire qui lui avait valu une amende de 10.000 euros pour escroquerie en première instance.
Au total, en première instance en juillet 2015, le tribunal correctionnel de Montpellier avait reconnu coupables les 16 prévenus, poursuivis pour escroquerie ou complicité d'escroquerie, et leur avait infligé des amendes allant de 1.500 à 30.000 euros. Aucune peine de prison n'avait en revanche été prononcée, contrairement aux réquisitions.