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© AFP/Javier Soriano
Claude Onesta
(g) et Nikola Karabatic
, le 4 août 2012 aux JO de Londres
Le sélectionneur de l'équipe de France de handball, Claude Onesta , a estimé mardi sur RTL que "d'évidence ils ont commis une erreur grave" en parlant des internationaux Nikola Karabatic et Samuel Honrubia impliqués dans l'affaire du match présumé truqué.
"Je suis dans la peine pour eux, car ce sont des gens pour qui j'ai beaucoup d'estime et d'affection. D'évidence, ils ont commis une erreur grave. Il faut qu'elle soit punie de manière exemplaire car c'est quelque chose qui n'est pas supportable", a souligné Onesta, sortant d'un long silence médiatique.
"Si les faits sont avérés voire avoués, la sanction sera méritée et connaissant suffisamment bien ces deux joueurs, je sais pertinemment qu'ils l'accepteront", a ajouté le sélectionneur qui n'avait plus parlé depuis le titre olympique le 12 août et la polémique qui avait suivi après sa participation active au démontage d'un plateau TV le soir du sacre.
"Si effectivement ils sont fautifs, ils vont d'abord devoir payer leur erreur et pendant ce temps l'équipe de France ne peut pas jouer avec des joueurs qui ne jouent pas en club et qui n'ont plus d'activité sportive", a souligné Onesta, ajoutant: "pour autant il arrivera aussi le temps du pardon."
Le prochain match des Bleus est fixé au 1er novembre face à la Lituanie à Rouen dans le cadre des qualifications à l'Euro-2014, une rencontre sans péril tellement l'adversité sera modeste.
Le premier grand rendez-vous à venir sera le Championnat du Monde qui aura lieu en Espagne en janvier 2013 et où la France, double championne olympique et du monde en titre, défendra sa couronne.
Revenant sur l'affaire du match présumé truqué sur fond de paris sportifs, Onesta, qui parlait au moment où les frères Karabatic étaient transférés vers Montpellier pour y être entendu par le juge d'instruction, a déclaré que c'était "forcément quelque chose de désagréable voire d'insupportable".
"On n'a pas l'habitude de vivre ces moments là. Depuis plusieurs jours on essaie de comprendre, de savoir. Si on n'a pas parlé, à la Fédération, depuis le début de l'affaire, c'est parce que tout n'avançait que par rumeurs. Hier (lundi), le procureur a pris la parole et exprimé ce qui semble clair, à partir de là, on semble pouvoir réagir", a déclaré le sélectionneur.
"Il y a une poignée de handballeurs concernés, mais aujourd'hui ce sont 500.000 licenciés du handball qui se voient traînés dans la boue depuis deux jours comme s'ils étaient tous fautifs", a-t-il déploré.