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© AFP/GEOFFROY VAN DER HASSELT
Nikola Karabatic
, le 1er février 2017 lors du Hand Star Game français à Bercy
Absent au match aller (26-26), le demi-centre du Paris SG Nikola Karabatic reste "sur ses gardes" avant de recevoir Nantes samedi (17h00) en huitième de finale retour de la Ligue des Champions.
Q: Est-ce que Nantes est une équipe qui vous pose particulièrement des problèmes?
R: "Depuis que je suis à Paris, notre bilan contre eux est de 4 victoires, 1 nul et 1 défaite, et un seul match joué à la maison. Ce n'est pas mauvais. Nantes est une équipe en forme, qui est dans une très bonne dynamique, à qui tout a réussi, même si elle a eu un contrecoup face à Nîmes (défaite 29-33 en Championnat). Ca fait plaisir de voir à quel niveau elle évolue. On s'en méfie beaucoup. Ils ont des joueurs de qualité, de très bons renforts avec Eduardo Gurbindo , David Balaguer et Olivier Nyokas, Cyril et Arnaud (Dumoulin et Siffert, les deux gardiens) qui font une très bonne saison, Nico (Claire, le demi-centre) qui joue très bien, des internationaux à presque tous les postes. Je ne suis pas surpris."
- Bon aussi sur un pied -
Q: Leur défaite de mercredi va-t-elle vous faciliter la tâche?
R: "Ca ne change rien, mais ça montre que ce n'est pas facile d'enchaîner la Ligue des Champions et le Championnat. Je l'ai vécu à Montpellier quand nous étions novices en Ligue des Champions. Ca pouvait nous arriver de faire des erreurs entre deux matches européens. On ne les fait pas avec Paris parce qu'on a énormément de joueurs d'expérience. On ne va pas faire d'excès de confiance. On a tous vu le résultat d'hier (dans un autre 8e de finale). Rhein-Neckar avait gagné d'un but à Kiel, il leur suffisait d'un match nul à la maison et ils ont quand même été éliminés. Les anciens, nous savons que ça va très vite. On n'est pas le genre d'équipe à se penser supérieur aux autres. On sait qu'on part favori, mais on est vigilant, sur nos gardes et on respecte vraiment Nantes."
Q: Vous venez de révéler que vous avez joué le Mondial avec une blessure au pied, et par ailleurs vous revenez d'une gastro-entérite. Comment vous sentez-vous?
R: "Je suis très content! Je me dis que je peux être bon aussi sur un pied! J'ai un problème qui n'est pas dû à une blessure mais qui remonte à mon enfance, un hallux valgus (un oignon, ndlr) qui s'aggrave. On essaie de le régler par toutes les méthodes pour ne pas en arriver à l'opération. C'est un peu à pile ou face. Ce type de blessure nécessite du temps pour récupérer et je ne l'ai pas eu depuis deux ans. Je me dis qu'avec une bonne coupure cet été ça ira peut-être. Ce sont de grosses douleurs, mais on fait abstraction. Les antiinflammatoires aident un petit peu. Tous les joueurs ont des douleurs plus ou moins fortes, des problèmes qu'ils traînent. Il faut faire avec. (à propos de sa gastro-entérite) J'ai mis un peu de temps à récupérer parce que j'ai perdu pas mal de poids. Contre Toulouse mercredi (victoire 42-31), je me sentais bien, peut-être pas totalement à 100%. Là je pense que c'est bon".