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Après une année d'apprentissage, Dunkerque et le Paris SG viseront un peu plus haut, chacun à la mesure de leurs moyens, en Ligue des Champions messieurs de handball qui commence jeudi et où Montpellier fait son retour.
Après avoir gravi sereinement les échelons sur le sol national depuis de l'arrivée comme entraîneur de Patrick Cazal (Coupe de France 2011, Trophée des champions 2012, Coupe de la Ligue 2013 et Championnat en 2014), Dunkerque espère faire de même sur la scène européenne.
Il n'est évidemment pas question pour le club nordiste de viser un podium, mais plus modestement de sortir de la phase de poules, ce qu'il n'avait pas su faire l'an passé pour sa première expérience dans la compétition.
"On veut forcément faire mieux que la saison dernière", avoue Cazal. "On s'était servi de cette première participation pour prendre de l'expérience et ça nous a aidés à réaliser notre beau parcours en Championnat."
"On a pu appréhender les exigences de la Ligue des Champions. On a vu qu'il n'y a pas de petites équipes par exemple", explique-t-il, ajoutant : "Même si le tirage est un peu moins relevé que la saison dernière, on sait que ce sera très dur."
Les Dunkerquois ont été placés dans un groupe qui comprend notamment Kielce, demi-finaliste en 2013, Szeged, vainqueur de la Coupe de l'EHF 2014 et Aalborg. S'il sera difficile de rivaliser avec ces trois équipes, la 4e place est accessible.
- Un goût d'inachevé pour le PSG -
L'USDK, qui a perdu trois joueurs importants (Erwan Siakam, Espen Lie Hansen et Guillaume Joli ) pour seulement deux recrues (Pawel Paczkowski et Zarko Pejovic), n'aura cependant droit à aucun écart de conduite.
Le Paris SG version QSI (Qatar Sports Investments) avait également découvert l'an passé la Ligue des Champions, l'expérience de 2005-2006 remontant à une époque révolue.
Avec son budget maousse (13,5 millions d'euros, 14,76 MEUR cette année), le club parisien et son effectif constellé d'étoiles avait quitté la compétition en quarts de finale sur un fort goût d'inachevé.
Irréguliers tout au long de la phase de poules, incapables de voyager, les Parisiens avaient logiquement buté sur les Hongrois de Veszprem, des poids lourds du continent.
Après avoir abandonné à Dunkerque son titre de champion de France, le PSG a été plus sage cet été sur le marché des transferts et a surtout veillé à renforcer la cohésion du groupe en acquérant les internationaux français Xavier Barachet , William Accambray et Thierry Omeyer .
Avec ces joueurs à l'expérience consommée, il espère pousser beaucoup plus loin cette année, même si son début de saison en Championnat laisse à penser que tous ses problèmes ne sont pas encore résolus.
- Un groupe terrible pour Montpellier -
Le PSG ne devrait en tout cas avoir aucun mal à sortir de la phase de poules, seul Kiel, l'ancien club de Daniel Narcisse et d'Omeyer, et le Metalurg Skopje pouvant constituer une menace.
"Même si nous sommes un club jeune, nous avons l'ambition légitime de participer au Final Four", avoue l'entraîneur Philippe Gardent . "Nous espérons au moins atteindre les quarts de finale, mais nous savons que des quarts de finale au Final Four la route est difficile."
Montpellier, qui fait son retour en C1 après une saison en Coupe de l'EHF, a aussi les qualités pour prétendre aux quarts. Mais le club héraultais, qui a été admis dans la compétition sur dossier, est tombé dans un groupe terrible.
Les cinq autres équipes de cette poule, Veszprem, Celje, Chekhov, Rhein-Neckar et le Vardar Skopje, sont également très ambitieuses.
Le club allemand de Kiel, qui depuis la saison 2006-2007 a toujours été au moins finaliste sauf en 2011, est à nouveau le grand favori. Flensburg, le tenant, Rhein-Neckar, Barcelone et Veszprem sont aussi des prétendants incontournables au titre.